François ASSELIN, Président de la CGPME et Jean-Michel POTTIER, Vice-Président chargé des Affaires Sociales, ont rencontré ce matin Myriam EL KHOMRI, Ministre du Travail.
Ils ont exprimé leurs craintes sur les conséquences pour l’emploi de certains points de la loi Travail, et en particulier celui instaurant de nouvelles obligations sociales dans les réseaux de franchises.
Les représentants des PME ont par ailleurs rappelé leur attachement à la disposition, censurée par le Conseil Constitutionnel, qui permettait aux PME/TPE de provisionner des sommes dans l’éventualité d’une condamnation prud’homale. Ils ont réclamé une réécriture du texte sur ce point.
Par ailleurs, et pour répondre à la volonté de la Ministre du Travail de voir les partenaires sociaux engager une concertation sur le télétravail, la Confédération des PME s’est dite favorable à ce que l’on réfléchisse à une adaptation du code du Travail pour prendre en compte le mode d’organisation et la réalité de certaines entreprises de type start-up. A l’inverse, elle s’opposera à toutes nouvelles contraintes et à ceux qui chercheraient à brider les entreprises du XXIe siècle avec des vieilles lunes basées sur la lutte des classes.
Enfin, le patron de la CGPME a rappelé l’imbroglio dans lequel se retrouvent plongées les PME du fait du Compte Personnel de Prévention de la Pénibilité (C3P) que personne ne sait par quel bout prendre. Il a confirmé que la CGPME n’entendait pas renoncer à s’opposer à un texte inapplicable et mis en garde le gouvernement contre la réaction des chefs d’entreprise face à ce qui s’annonce comme un des plus grands chocs de complexification depuis l’instauration des 35 heures.