Les syndicats de salariés bloquent depuis deux semaines une partie de l’activité économique en France. Le secteur privé dont notamment le commerce, paie un lourd tribut alors-même que les grévistes bénéficient de régimes de retraites plus favorables que le leur.
Certains syndicats de salariés refusent aujourd’hui de voir la réalité telle qu’elle est. Plutôt que de reconnaître que, face au déséquilibre grandissant entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités, le maintien d’un système par répartition exige que les Français travaillent plus longtemps, ils proposent aujourd’hui une augmentation des cotisations.
Le fait que la France détienne déjà le triste record de champion d’Europe des prélèvements obligatoires importe peu à leurs yeux.
Il en est de la responsabilité du gouvernement de ne pas céder à la menace et de refuser une telle solution de facilité. La CPME ne pourrait accepter ce type de marchandage revenant à ponctionner le pouvoir d’achat des salariés et à diminuer la compétitivité des entreprises françaises en augmentant le coût du travail. Elle s’en ouvrira au Premier ministre qu’elle rencontrera ce jour à 18h à Matignon.