Le projet de carte européenne de services mobilise les PME françaises et allemandes lors de la Foire internationale de l’Artisanat

A l’occasion de la Foire internationale de l’Artisanat à Munich, la CPME et l’organisation allemande ZDH, ont échangé sur le projet de carte européenne de services.

Représentant 1,25 million d’entreprises et 8,5 millions de salariés en France et en Allemagne, les deux organisations insistent pour que, le 22 mars prochain, le Parlement européen rejette les deux propositions qui visent à instaurer la carte européenne de services.

Réaffirmant leur attachement au principe de libre circulation des services dans l’Union européenne, la CPME et le ZDH sont convaincus que les fournisseurs de services, y compris les PME et les artisans, doivent pouvoir bénéficier de tous les avantages offerts par le marché intérieur et notamment la diminution des contraintes administratives qui pèsent sur les PME. Or, ces deux propositions vont dans le sens inverse puisqu’elles créeraient une nouvelle procédure administrative qui n’existe pas actuellement. De plus, ce projet introduirait l’application du principe du pays d’origine très néfaste pour les entreprises.

Enfin, l’utilisation des actes délégués entrainerait pour elles une grande insécurité juridique en donnant à la Commission européenne le pouvoir de réviser ces textes, alors même que cette prérogative revient au Parlement européen.

La CPME et son homologue ZDH sont de fervents partisans d’une Europe unie où règne une concurrence saine et loyale. A l’inverse, la carte européenne de services ne permettrait pas de répondre à cet objectif et n’apporte aucune valeur ajoutée pour les entreprises.

Les deux organisations soulignent que diverses actions ont déjà été entreprises afin de renforcer les activités de services transfrontières. Il serait donc nécessaire d’améliorer les outils déjà existants plutôt que d’en créer de nouveaux. Aussi, la CPME et le ZDH demandent aux membres de la commission parlementaire « marché intérieur et protection des consommateurs » de rejeter le projet de carte européenne de services.

Interlocuteur Pôle emploi des acteurs économiques et institutionnels en matière de difficultés de recrutement


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Dans le cadre de leurs échanges avec les acteurs locaux, publics ou privés, les équipes de Pôle emploi sont particulièrement sensibilisées à l’enjeu des difficultés de recrutement que peuvent rencontrer certaines entreprises.

Afin d’intensifier l’aide que Pôle emploi peut apporter aux entreprises confrontées à une telle situation, une veille opérationnelle, consacrée à cette question, est mise en place à l’échelle régionale.

Un correspondant a été désigné, au sein de chaque Direction Régionale de Pôle emploi, pour être l’interlocuteur privilégié des acteurs économiques et institutionnels, en particulier les élus, les branches professionnelles et les chambres consulaires.

Pour notre région, ce sont 430 conseillers spécialisés sur les territoires qui sont mobilisés afin de fournir un appui immédiat aux entreprises concernées et répondre ainsi aux difficultés rencontrées.

Adhérents CPME, n’hésitez pas à nous contacter (secretariat@cpmepaca.fr) pour que l’on transmette votre requête à la personne en charge de la mobilisation des conseillés spécialisés de Pôle Emploi en Région PACA.

Pour la CPME, les écarts de salaires injustifiés entre hommes et femmes sont inacceptables

La position de la CPME est claire et sans ambiguïté : les écarts de salaires injustifiés entre hommes et femmes sont inacceptables. Pourtant, les chiffres le montrent, ces écarts injustifiés qu’on peut globalement estimer à 9%, sont bien réels.

La loi existe et doit être respectée. Ni plus, ni moins.

Cela passe par une sensibilisation de tous et un accompagnement spécifique des chefs d’entreprise dont certains n’ont pas conscience de la situation dans leur propre entreprise. La CPME est donc favorable à la mise en place d’un logiciel spécifique permettant une auto évaluation. Mais cela ne doit pas être une sorte de « radar automatique » générant une sanction immédiate et systématique. Le chef d’entreprise doit être en mesure, s’il y a lieu, de faire valoir des situations spécifiques. De plus, il conviendrait en cas d’écarts constatés par ce nouveau dispositif de prévoir un délai de mise en conformité avant que les sanctions prévues dans les textes ne s’appliquent. Nul besoin de rajouter une loi supplémentaire avec des pénalités financières allant jusqu’à 1% de la masse salariale !

Par ailleurs, en cette « journée internationale des droits de la femme », près de 200 femmes chefs d’entreprise se réuniront au siège de la Confédération des PME dans le cadre d’une manifestation organisée par EAF (Entrepreneuriat au Féminin) pour faire le point sur l’EAF et accompagner les femmes souhaitant créer ou reprendre une entreprise.

Ce sont aussi là, les droits de femmes qui n’ont pas vocation à devenir des victimes mais à prendre leur destin en main.

Atelier CINOV le 04/04/2018 à Avignon : « évolution des espaces de travail »

Téléchargez la brochure en cliquant ici.

INVITATION

Atelier Evolution des espaces de travail quels critères & quelles solutions ?

Mercredi 4 Avril 2018

de 14h00 à 18h30 à Avignon

L’évolution des organisations soulève des enjeux économiques, financiers, sociologiques, psychologiques et de partage de ”vivre” ensemble.
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Contact
Fédération CINOV – Service Communication – +33(0) 1 44 30 81 58 – chalifour@cinov.fr

COMMUNIQUE CPME 06

La Confédération des Petites et Moyennes Entreprises des Alpes Maritimes réunie le 7 Mars 2018 en Assemblée Générale constate que la Métropole Nice Côte d’Azur a choisi de financer les investissements par une augmentation des taxes sur le foncier bâti de 63 millions d’euros par an.

Même si les membres de la CPME06 approuvent la décision de la Métropole Nice Côte d’Azur de maintenir les investissements à hauteur de 140 millions par an (420 millions en 3 ans) ils insistent pour qu’enfin les élus politiques changent le mode de financement des investissements afin que celui-ci ne se traduise plus par une augmentation de la fiscalité mais par la réduction des coûts de fonctionnement.

Pour mémoire la fiscalité azuréenne a augmenté de 7% entre 2014 et 2016.

« Le temps est venu pour nos élus de s’engager sur le chemin vertueux de la maîtrise de la fiscalité et de la dépense publique, qui par rapport au PIB, est parmi la plus élevée de la planète ».

Quelle fiscalité pour les chefs d’entreprises ?

Le statut fiscal du dirigeant varie en fonction du statut juridique de son activité (EURL, SARL, SA…) et du type d’imposition choisi pour son entreprise (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés). Panorama des principales dispositions fiscales applicables à votre situation.

Afin d’améliorer les services proposés sur notre site Internet, nous vous invitons à répondre à un questionnaire pour mieux connaître vos attentes. Cela ne vous prendra pas plus de 3 minutes !

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Vous dirigez une entreprise individuelle

Le chef d’entreprise qui exerce en entreprise individuelle est imposé fiscalement sur le bénéfice professionnel qu’il réalise. Il n’existe pas de distinction entre le bénéfice de l’entreprise et sa rémunération. Le bénéfice de l’entreprise est imposé à l’impôt sur le revenu (IR) par l’intermédiaire de la déclaration personnelle de l’entrepreneur.

Si vous êtes dans cette situation, vous devez indiquer les bénéfices de votre entreprise dans votre déclaration de revenus dans la catégorie des « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC) si votre activité est industrielle, commerciale ou artisanale, ou des « bénéfices non commerciaux» (BNC), si votre activité est libérale.

Le taux d’imposition qui vous sera appliqué dépend de vos autres revenus, de ceux de votre foyer fiscal ainsi que de votre situation familiale.

Lire aussi : Chef d’entreprise, quelles causes peuvent engager votre responsabilité civile ou pénale ? | Quel statut pour le conjoint du chef d’entreprise ? | Chef d’entreprise : vous aussi, vous pouvez vous former !

Vous dirigez une société

En principe, les SARL (société à responsabilité limitée), SA (société anonyme), SAS (société par actions simplifiée) sont imposées à l’impôt sur les sociétés (IS) bien qu’elles puissent opter sous certaines conditions pour l’impôt sur le revenu (IR). L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), qui est une société type SARL mais créée à partir d’un associé unique, et la SNC (société en nom collectif) sont en général soumises à l’impôt sur le revenu avec toutefois une option possible pour l’imposition des bénéfices à l’impôt sur les sociétés.

L’impôt sur les sociétés (IS) est un régime fiscal qui sépare le bénéfice de l’entreprise et la rémunération du dirigeant. Le chef d’entreprise paie alors des impôts personnels sur le salaire qu’il perçoit. Ainsi, vous devez déclarer votre rémunération et les dividendes reçus sur votre formulaire d’imposition des revenus. Le bénéfice net de votre entreprise déduction faite de votre rémunération (qui constitue une charge pour votre société) doit être en revanche déclaré sur votre formulaire pour l’impôt sur les sociétés.

Lorsqu’une société décide de répartir tout ou partie de ses bénéfices entre les associés, les bénéfices ou dividendes sont imposés au niveau de la société au titre de l’impôt sur les sociétés et au niveau des associés au titre du prélèvement forfaitaire unique (PFU)* ou sur option au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

En attente des décrets d’application de la loi de finances pour 2018 en son article 28 instaurant le prélèvement forfaitaire unique (PFU).

Lire aussi : 2 types d’imposition aux choix pour votre entreprise : l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu | Micro-entreprise, régime réel et régime de la déclaration contrôlée : les 3 régimes d’imposition des entreprises

 

Les statuts fiscaux des dirigeants d’entreprise

Statut juridique Dirigeant Comment déclarer vos rémunérations ? Comment déclarer vos dividendes ?
Entreprise individuelle (EI) L’entrepreneur individuel Sur votre feuille d’impôt sur le revenu dans la catégorie correspondant à l’activité de la société : bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour les commerçants-artisans ; catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) pour les professions libérales ; catégorie des bénéfices agricoles (BA) pour les professions agricoles.
Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) Associé unique exerçant une fonction de gérant EURL soumise au régime de l’IR

Sur votre feuillle d’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie correspondant à l’activité de la société (BIC, BNC).

Votre rémunération n’est pas déductible des bénéfices de la société.

EURL ayant opté pour l’impôt sur les sociétés (IS)

Sur votre déclaration personnelle d’IR dans la catégorie traitements et salaires.

Vous pouvez déduire de votre rémunération vos frais professionnels réels à condition qu’ils soient justifiés ou bénéficier d’un abattement forfaitaire de 10%.

Votre rémunération est déductible des bénéfices si elle ne dépasse pas les capacités financières de votre société.

 

 

 

 

  1. Vos dividendes peuvent être soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU)* au taux de 30% se décomposant en un taux forfaitaire d’IR de 12,8% auxquels s’ajoutent les prélèvements sociaux au taux global de 17,2%.
  2. Ou vous pouvez choisir d’être imposé sur l’IR dans la catégorie des revenus des capitaux mobiliers (RCM). Le barème progressif par tranches s’appliquera alors. Vous pouvez bénéficier sous certaines conditions d’un abattement de 40%. Un prélèvement obligatoire à la source de 21% est effectué lors du versement des dividendes. Il est calculé sur le montant brut des sommes versées. Il s’agit d’un acompte de l’impôt sur le revenu. S’il est supérieur à l’impôt dû, l’excédent vous sera restitué.
Gérant non associé Sur votre déclaration d’IR, catégorie traitements et salaires.

Vous pouvez déduire vos frais professionnels réels à condition qu’ils soient justifiés ou bénéficier d’une déduction forfaitaire de 10%.

Votre rémunération est déductible des bénéfices de la société si elle est proportionnelle aux services rendus et si elle correspond à un travail effectif.

 

  1. Vos dividendes sont soumis au PFU* au taux de 30% (taux forfaitaire d’IR de 12,8% + taux de prélèvements sociaux de 17,2%).
  2. Ou imposés à l’IR catégorie des revenus mobiliers au barème progressif par tranche. Vous pouvez bénéficier sous certaines conditions d’un abattement de 40%. Un prélèvement obligatoire à la source de 21% est effectué lors du versement des dividendes. Il est calculé sur le montant brut des sommes versées. Il s’agit d’un acompte de l’impôt sur le revenu. S’il est supérieur à l’impôt dû, l’excédent vous sera restitué.
Société à responsabilité limitée (SARL) Gérant majoritaire SARL soumise de plein droit à l’IS

Sur votre déclaration d’IR, catégorie traitements et salaires.

Vous pouvez déduire les cotisations sociales payées au cours de l’année et les primes versées au titre des contrats « Madelin » dans la limite plafonnée par la loi.

Vous pouvez déduire vos frais professionnels réels à condition qu’ils soient justifiés. En revanche, vous ne pouvez pas bénéficier de l’abattement forfaitaire de 10%.

SARL ayant opté pour l’IR

Le gérant majoritaire doit déclarer sur sa déclaration personnelle de revenus sa quote-part de bénéfices dans la catégorie correspondant à l’activité de la société (BIC, BNC).

  1. Vos dividendes sont soumis au PFU* au taux de 30% (taux forfaitaire d’IR de 12,8% + taux de prélèvements sociaux de 17,2%).
  2. Ou imposés à l’IR, catégorie des revenus mobiliers au barème progressif par tranche. Vous pouvez bénéficier sous certaines conditions d’un abattement de 40%. Un prélèvement obligatoire à la source de 21% est effectué lors du versement des dividendes. Il est calculé sur le montant brut des sommes versées. Il s’agit d’un acompte de l’impôt sur le revenu. S’il est supérieur à l’impôt dû, l’excédent vous sera restitué.
Société anonyme (SA) Président du Conseil d’administration / Directeur général SA soumise de plein droit à l’IS

Sur votre déclaration d’IR, catégorie traitements et salaires.

Vous pouvez déduire vos frais professionnels réels à condition qu’ils soient justifiés ou bénéficier d’une déduction forfaitaire de 10%.

Vous pouvez déduire votre rémunération des bénéfices si elle ne dépasse pas les capacités financières de votre société.

SA ayant opté pour l’IR

Sur votre déclaration d’IR, catégorie correspondant à l’activité de votre société (BIC, BNC).

  1. Vos dividendes sont soumis au PFU* au taux de 30% (taux forfaitaire d’IR de 12,8% et taux de prélèvements sociaux de 17,2%).
  2. Ou imposés à l’IR, catégorie des revenus mobiliers au barème progressif par tranche. Vous pouvez bénéficier sous certaines conditions d’un abattement de 40%. Un prélèvement obligatoire à la source de 21% est effectué lors du versement des dividendes. Il est calculé sur le montant brut des sommes versées. Il s’agit d’un acompte de l’impôt sur le revenu. S’il est supérieur à l’impôt dû, l’excédent vous sera restitué.
Société par actions simplifiée (SAS)

Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

Président / Dirigeant actionnaire SAS soumise de plein droit à l’IS

Sur votre déclaration d’IR, catégorie traitements et salaires.

Il est possible d’appliquer à votre rémunération un abattement forfaitaire de 10% ou de le calculer sur les frais réels (sur justificatifs).

Votre rémunération est déductible des bénéfices de votre société.

SAS ayant opté pour l’IR

Vous devez indiquer votre part de bénéfices perçus sur votre déclaration d’IR dans la catégorie des BIC.

  1. Vos dividendes sont soumis au PFU* au taux de 30% (taux forfaitaire d’IR de 12,8% et taux de prélèvements sociaux de 17,2%).
  2. Ou imposés à l’IR, catégorie des revenus mobiliers au barème progressif par tranche. Vous pouvez bénéficier sous certaines conditions d’un abattement de 40%. Un prélèvement obligatoire à la source de 21% est effectué lors du versement des dividendes. Il est calculé sur le montant brut des sommes versées. Il s’agit d’un acompte de l’impôt sur le revenu. S’il est supérieur à l’impôt dû, l’excédent vous sera restitué.
Société en nom collectif (SNC) Associé gérant majoritaire SNC soumise de plein droit à l’IR

Sur votre déclaration d’IR, catégorie correspondant à l’activité de votre société (BIC, BNC).

Vous pouvez déduire de votre rémunération vos frais professionnels à condition qu’ils soient réels et justifiés. Cependant, vous ne pouvez pas bénéficier de l’abattement forfaitaire de 10%.

Votre rémunération n’est pas déductible des bénéfices de votre société.

SNC ayant opté pour l’IS

Sur votre déclaration d’IR, catégorie des traitements et salaires.

 

  1. Vos dividendes sont soumis au PFU* au taux de 30% (taux forfaitaire d’IR de 12,8% et taux de prélèvements sociaux de 17,2%).
  2. Ou imposés à l’IR, catégorie des revenus mobiliers au barème progressif par tranche. Vous pouvez bénéficier sous certaines conditions d’un abattement de 40%. Un prélèvement obligatoire à la source de 21% est effectué lors du versement des dividendes. Il est calculé sur le montant brut des sommes versées. Il s’agit d’un acompte de l’impôt sur le revenu. S’il est supérieur à l’impôt dû, l’excédent vous sera restitué

En attente des décrets d’application de la loi de finances pour 2018 en son article 28 instaurant le prélèvement forfaitaire unique (PFU).

 

Consultez l’article sur economie.gouv.fr

 

La CPME s’alarme d’un projet gouvernemental pour l’insertion des handicapés dans l’entreprise

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) s’est insurgée le 6 mars contre un projet gouvernemental visant à étendre aux entreprises de moins de 20 salariés l’obligation d’emploi de personnes handicapées à hauteur de 6 % du total des effectifs. L’organisation se base sur un document de travail remis par le gouvernement aux partenaires sociaux dans le cadre de la concertation lancée mi-février pour réformer la politique d’emploi des personnes handicapées, dans lequel il propose cette mesure « Qu’importe le fait qu’il soit, par exemple, un peu compliqué de parvenir à 6 % de trois salariés pour les TPE », écrit l’organisation patronale. Source AFP

 

Liaisons sociales Quotidien – L’actualité, Nº 17526, Section Acteurs, débats, événements, 8 mars 2018

CRIGE PACA : Lancement du réseau Connaissance du Territoire

Le CRIGE PACA vous rappelle la tenue de la réunion de lancement d’un nouveau réseau, initié par la Direction régionale de l’Insee Paca et le service Connaissance Prospective de la Région :

 

Connaissance du Territoire – Le Réseau

Rendez-vous le :
Mardi 13 mars 2018 de 14h30 à 17h00
Salle de Conférence du Forum
Technopole de l’Arbois, Aix-en-Provence
(plan d’accès)

 

Objectifs

Constituer une communauté professionnelle des producteurs et utilisateurs d’observations territoriales et socio-économiques en région
Echanger sur les expériences et besoins en matière d’observation territoriale au regard de l’action publique
Co-produire des actions communes autour de questions d’observation : méthodes, outils de production de données, construction d’indicateurs…

Venez participer, réagir, exprimer vos attentes sur 4 sujets d’intérêt régional :

Caractériser la qualité de vie des habitants
Mesurer l’attractivité des territoires
Connaitre les besoins des entreprises
Observer le devenir des bénéficiaires de la formation

 

Connaissance du Territoire – Le Réseau sera animé par les Agences d’urbanisme de la région et l’Observatoire Régional des Métiers, et sera coordonné par le CRIGE.

 

Les inscriptions sont toujours ouvertes !
La liste provisoire des inscrits est disponible ici.
Pour celles et ceux qui ne seraient pas encre inscrit(e)s, vous pouvez le faire en nous écrivant à cette adresse : connaissance_du_territoire_le_reseau@crige-paca.org

 

Pour plus de détails, cliquez ici.

Carte européenne de services : la CPME et ses homologues allemand, luxembourgeois et espagnol, demandent son rejet !

Le 22 mars 2018, la commission « marché intérieur et protection des consommateurs »(IMCO) du Parlement européen se prononcera sur les projets de directive et de règlement visant à introduire une carte électronique de services. Après des négociations bloquées au Conseil et le rejet de la proposition par les commissions « emploi et affaires sociales » (EMPL), « affaires juridiques » (JURI), « industrie, recherche et énergie » (ITRE) ainsi que « affaires économiques et monétaires » (ECON), le vote en commission IMCO revêt une importance particulière.

« Nous, les organisations luxembourgeoise, espagnole, française et allemande1, avons décidé d’unir nos forces à travers une lettre commune pour demander le rejet des propositions de directive et de règlement. Nous pensons que la carte européenne de services n’est pas le bon instrument pour faciliter l’accès des PME au marché intérieur. »

Alors qu’elle est destinée à améliorer les échanges de services, la carte européenne de services introduirait indirectement le principe du pays d’origine et aurait surtout pour conséquence une harmonisation des exigences vers le bas.

Jusqu’à présent, la Commission européenne n’a pas réussi à convaincre l’ensemble des Etats membres de la valeur ajoutée de cette carte électronique de services. Celle-ci affaiblirait les cadres administratifs nationaux qui garantissent une concurrence loyale, tandis que, dans le même temps, les pays seraient incités à assouplir leur réglementation pour attirer les entreprises, entrainant ainsi un nivellement vers le bas de l’environnement réglementaire en Europe. Une telle approche ne contribuera pas à améliorer la croissance et l’emploi mais entrainera d’importantes distorsions de concurrence.

« Nous demandons à la commission « marché intérieur et protection des consommateurs » de suivre les quatre avis négatifs des commissions parlementaires et de rejeter la proposition de la Commission européenne. »

1] Elles représentent environ 1.5 million d’entreprises et 9 millions de salariés.

Voir le communiqué en pdf