Le 30 janvier, François Asselin a remis à La Maison Berjac, entreprise adhérente CPME professionnelle des métiers de bouche, le Prix Excellence opérationnelle. Toutes nos félicitations ! > En savoir plus
Grand débat national
Mercredi 6 février, alors que le Premier Ministre a réuni les partenaires sociaux autour du Grand débat national, Philippe Guillaume lui a remis le document de restitution CPME.
Fruit du travail des CPME territoriales qui ont organisé en janvier des réunions avec des milliers de chefs d’entreprise de TPE/PME, la synthèse de ces contributions a ensuite été élaborée par la CPME nationale et restituée le 30 janvier lors d’une réunion dédiée. La CPME porte maintenant ces 26 propositions concrètes des TPE/PME dans les ministères, la sphère politique et les médias. |
Rencontre avec les mandataires CPME PACA
Plus de 50 mandataires se sont rencontrés ce mardi 5 février 2019 sur Aix en Provence, afin d’échanger sur le paritarisme et la représentativité de la CPME PACA au sein des organismes paritaires dans lesquels ils siègent.
Nous remercions ces dirigeants d’entreprises qui s’engagent au quotidien pour défendre les valeurs entrepreneuriales.
Assurance-chômage : la CPME retourne à la table des négociations
En réaction aux propos du Président Macron réaffirmant, une fois de trop, sa détermination à mettre en place le dispositif de bonus-malus envisagé par le gouvernement, la CPME avait suspendu sa participation aux négociations sur l’assurance-chômage.
Or le Premier Ministre s’est exprimé ce mercredi devant les parlementaires en disant « sa confiance dans les partenaires sociaux pour trouver des solutions sur les règles de l’assurance-chômage ». Il a certes confirmé que « la lutte contre la précarité et les contrats courts restait un des objectifs fixés par l’exécutif » mais en précisant que « la lettre de cadrage reste valable ». Or celle-ci ne mentionne pas de bonus-malus.
Dès lors, la Confédération des PME, soucieuse de parvenir à réformer le dispositif d’assurance-chômage, a décidé de reprendre place à la table des négociations.
Notre objectif prioritaire est de faire en sorte de sortir de la situation actuelle qui voit les entreprises rencontrer les plus grandes difficultés à recruter alors que notre pays compte des millions de chômeurs. Aussi, au-delà des seuls enjeux d’équilibre financier, il nous appartient collectivement de rendre le dispositif d’assurance-chômage plus incitatif à la reprise d’un emploi tout en accompagnant mieux les demandeurs d’emploi.
Dans ce contexte, la Confédération des PME, parfaitement consciente d’une part des abus de certaines entreprises et, d’autre part des difficultés que peuvent poser aux personnes concernées la succession multiple de contrats de courte durée, fera prochainement des propositions alternatives au bonus-malus. Il nous revient en effet de sortir de cette voie sans issue. Encourager les employeurs à mettre en place des contrats de plus longue durée tout en prenant mieux en compte les aléas des salariés en situation de précarité est possible.
La CPME lance sa campagne européenne
« Allo l’Europe ? Ici les PME », c’est le titre du document que publie aujourd’hui la CPME en vue des prochaines élections européennes.
Pour faire face aux enjeux majeurs que sont notamment la transition numérique, les flux migratoires, ou le développement durable, la CPME décline en 11 points des actions concrètes à l’intention des candidats, des instances législatives et des acteurs politiques européens :
- pour créer les conditions d’une concurrence loyale et équitable en garantissant une égalité de traitement, en particulier en matière fiscale, entre grands groupes et PME …
- pour protéger les TPE-PME européennes et françaises en interdisant les surtranspositions, en combattant davantage encore contre les fraudes au détachement et en instaurant un principe de réciprocité dans les relations commerciales …
- pour lutter plus efficacement contre le dumping fiscal en nommant un ministre des Finances de la zone euro…
- pour soutenir une politique européenne du numérique en encourageant par des prêts bonifiés ou des garanties, les investissements immatériels des PME, en normalisant la méthode de recueil et de publication des avis des consommateurs et en intensifiant, au niveau européen, le contrôle des vendeurs sur internet basés à l’étranger …
- pour accompagner les PME vers un modèle de développement durable en constituant un marché commun de l’énergie…
- pour prendre en considération la situation des entreprises ultramarines par des mesures spécifiques…
Pour échanger notamment sur ces mesures, la Confédération des PME recevra les têtes des principales listes aux élections européennes. Jean-Christophe Lagarde qui conduira la liste présentée par l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) sera le premier à être reçu par le Comité Directeur de la CPME, le 20 février prochain.
Lire ici « Allo l’Europe ? Ici les PME », le document de la CPME
Grand débat : les propositions des TPE/PME
Afin de verser au grand débat national les propositions des chefs d’entreprise, la CPME a mobilisé ses 104 unions territoriales, qui ont organisé, sous différentes formes, à travers toute la France, au cours du mois de janvier, des débats auxquels ont participé des milliers de chefs d’entreprise.
Il est clairement apparu que les artisans, commerçants, professionnels libéraux, dirigeants de TPE/PME souhaitent qu’on les entende.
La synthèse des contributions issues de tous les territoires a été présentée le 30 janvier lors d’une réunion de restitution nationale.
La question du « mille-feuille administratif » arrive en tête des sujets de préoccupations. Les propositions sont multiples. La plupart d’entre elles préconisent de mettre fin aux doublons.
L’inéquité de traitement entre le secteur public et le secteur privé est vécue comme une véritable injustice par les chefs d’entreprise. Ils réclament que les textes s’appliquent de manière équivalente. L’idée d’utiliser les méthodes de gestion du secteur privé pour le secteur public revient à de multiples reprises alors que pratiquement toutes les contributions mentionnent la baisse des dépenses publiques, pour la plupart du temps liée à la diminution des effectifs de la fonction publique. De même, la nécessité de corriger l’inéquité fiscale entre PME et grandes entreprises revient régulièrement dans le débat.
Sans surprise, le niveau des prélèvements obligatoires et l’instabilité des règles administratives et fiscales sont pointés également du doigt.
La traçabilité des impôts est un autre sujet récurrent. Le manque de transparence dans l’utilisation des sommes collectées est un point majeur. Les chefs d’entreprise déplorent le gaspillage des fonds publics. Notons à cet égard que la Cour des Comptes bénéficie d’une image positive.
La gratuité de certaines dépenses sociales empêche certains bénéficiaires d’en comprendre le coût pour la collectivité, dénoncent de nombreux participants. Dans la même logique, des entrepreneurs s’insurgent contre le fait que l’IRPP n’est dû que par une minorité, alors que tous bénéficient des services publics.
Prendre en considération les différences entre les territoires est une antienne, et ce aussi bien pour le chauffage que pour les déplacements. Sur ce point, un consensus, notamment en zones rurales, se dégage pour que l’on revienne à une limitation de vitesse à 90 km/h ou qu’à tout le moins, on laisse aux départements le soin de décider de la limitation applicable en fonction de l’état du réseau routier.
Sur la question de la citoyenneté, il est à souligner que la prise en compte du vote blanc est largement réclamée. De même, des voix s’élèvent pour demander que le vote devienne obligatoire. Enfin, la réforme du paritarisme, en responsabilisant davantage les acteurs, est également mentionnée.
Les propositions rédigées à partir de cette synthèse ont ensuite été soumises au vote pour déterminer celles qui étaient prioritaires.