Fermeture des commerces non-essentiels : sortir par le haut, pas par le bas

Le gouvernement a pris la décision de fermer les rayons de produits non-essentiels de la grande distribution. Il vient également d’annoncer que les coiffeurs et les esthéticiennes à domicile ne pourront dorénavant plus exercer leur activité.

Ces annonces font suite à la fronde des commerçants de proximité distribuant des produits curieusement considérés comme « non-essentiels » et dénonçant, à juste titre, une distorsion de concurrence. La CPME s’est largement mobilisée ces derniers jours pour réclamer la réouverture des commerces de proximité, et rétablir ainsi l’équité entre tous.

Cependant, nous avons répété sans cesse que notre objectif n’était pas d’opposer les différentes formes de commerce. Elles sont tout autant concurrentes que complémentaires. Nous ne voulons pas d’une concurrence faussée dont les seules véritables gagnantes seraient les plateformes de e-commerce internationales qui s’extraient pour une large partie des règles en vigueur, notamment sur le plan fiscal. 

La logique du tous perdants n’est pas la nôtre. Fermer les rayons des produits non-essentiels de la grande distribution apporte une réponse uniquement « court termiste » à la question de l’équité. Ce n’est pas une sortie par le bas que nous réclamons, mais une sortie par le haut en permettant au plus grand nombre de travailler, quitte à renforcer les règles sanitaires en vigueur pour éviter davantage encore la propagation du virus, et protéger la santé des Français.

Donner aux préfets le pouvoir d’autoriser localement l’ouverture des commerces de vente au détail si les conditions sanitaires le permettent, ainsi que l’a proposé le Sénat, serait une solution. Reste à voir si les députés sauront, eux aussi, faire preuve de bon sens. 

Communiqué de Presse le 2 novembre 2020

Fronde des commerçants : la CPME rencontre le Premier ministre

Le président de la CPME a rencontré ce matin le Premier ministre Jean Castex en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances.

Il s’est, à nouveau, fait le porte-parole des commerçants pour lui faire part du caractère incompréhensible de la fermeture administrative des commerces considérés comme « non-essentiels » alors que, dans le même temps, la grande distribution conserve la possibilité de vendre ces mêmes produits.

Cette décision, économiquement injuste, crée une distorsion de concurrence inadmissible. Elle suscite colère et amertume chez les commerçants indépendants qui multiplient les efforts depuis des mois pour se conformer aux exigences sanitaires.

La CPME ne souhaite pas opposer les différentes formes de commerce et la logique du tous perdants sauf Amazon, n’est pas la nôtre. Il est d’ailleurs à souligner que certains grands distributeurs se sont montrés solidaires du commerce de proximité. La Confédération des PME ne veut pas non plus prendre le moindre risque avec la santé des Français. Elle réclame simplement la possibilité, en fonction du contexte sanitaire, de rouvrir les commerces et de permettre à tous les commerçants de travailler.

Donner aux préfets le pouvoir d’autoriser localement l’ouverture des commerces de vente de détail si les conditions sanitaires le permettent, ainsi que l’a proposé le Sénat, serait une solution.

En attendant, il est urgent de faire cesser immédiatement la distorsion de concurrence d’origine gouvernementale entre les différentes formes de commerces. Et de se donner dès à présent les moyens de garantir aux commerçants faisant l’objet d’une fermeture administrative, la prise en charge totale de leur perte de chiffre d’affaires.

La fermeture des rayons non-essentiels dans les grandes surfaces, évoquée ce matin pourrait, à court terme, rétablir l’équité avec le commerce de proximité. Mais notre objectif prioritaire reste de permettre au plus grand nombre de continuer à travailler.

Communiqué de Presse le 1er Novembre 2020

Reconfinement : soutien aux entreprises

Le rétablissement du confinement est effectif depuis le jeudi 29 octobre 2020 à minuit. Pour soutenir les entreprises et leurs activités, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a annoncé que les mesures exceptionnelles d’urgence mises en place dès le printemps 2020 sont réactivées et/ou renforcées.

Organisation du travail. À la suite de la remise en place du confinement :

  • le télétravail devient obligatoire à 100% pour les activités pour lesquelles les salariés peuvent télétravailler. Pour les activités autorisées pour lesquelles le télétravail est impossible, les salariés pourront aller travailler : le secteur du BTP doit poursuivre son activité, les usines doivent fonctionner, les agriculteurs poursuivront leurs activités ;
  • les réunions en audio ou visioconférence doivent constituer la règle et les réunions en présentiel l’exception ;
  • les moments de convivialité réunissant les salariés dans le cadre professionnel sont interdits ;
  • les règles sanitaires renforcées dans les restaurants d’entreprise sont maintenues ;
  • Les salariés sont invités à télécharger l’application « tousAntiCovid » et à l’activer pendant les horaires de travail.

Activité partielle. Le dispositif d’activité partielle est maintenu dans ses dispositions actuelles jusqu’à la fin de l’année. Ainsi, toutes les entreprises des secteurs touchés pourront bénéficier d’une prise en charge du chômage partiel à 100% avec zéro reste à charge pour l’entreprise.

Exonération des cotisations sociales :

  • toutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement bénéficieront d’une exonération totale de leurs cotisations sociales ;
  • toutes les PME du tourisme, de l’événementiel, de la culture et du sport qui restent ouvertes mais qui auraient perdu 50 % de leur de chiffre d’affaires auront le droit aux mêmes exonérations de cotisations sociales patronales et salariales ;
  • pour tous les travailleurs indépendants, les prélèvements seront automatiquement suspendus. Ils n’auront aucune démarche à faire ; les travailleurs indépendants qui sont fermés administrativement bénéficieront d’exonérations totales de leurs charges sociales.

Pour les entreprises qui ont déjà reporté des cotisations sociales avant ce nouveau confinement, et sont en discussion avec les URSSAF pour étaler leur paiement jusqu’à 3 ans, mais auraient de grandes difficultés, des remises pourront être demandées au cas par cas.

Aides à la formation. Des dispositifs de formation professionnelle ont été renforcés et adaptés afin de répondre aux besoins en formation des entreprises et des salariés, notamment ceux placés en activité partielle.

Fonds de solidarité :

  • toutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement pourront recevoir une indemnisation allant jusqu’à 10 000 €. Peu importe leur secteur d’activité ou leur situation géographique, les entreprises de moins de 50 salariés qui ne peuvent pas ouvrir bénéficieront d’une aide mensuelle allant jusqu’à 10 000 €, sans exception ;
  • toutes les entreprises de moins de 50 salariés des secteurs du tourisme, événementiel, culture, sport et des secteurs liés qui restent ouvertes mais qui subissent une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 %, bénéficieront également de cette indemnisation mensuelle allant jusqu’à 10 000 € ;
  • pour toutes les autres entreprises de moins de 50 salariés qui peuvent rester ouvertes mais qui subissent une perte de plus de 50 % de leur chiffre d’affaires, l’aide du fonds de solidarité est rétablie et pourra aller jusqu’à 1 500 € par mois.

Demande l’aide du fonds. Toutes les entreprises éligibles pourront recevoir leur indemnisation en se déclarant sur le site de la direction générale des finances publiques, à partir de début décembre. Pour les entreprises des 54 départements soumises au couvre-feu en octobre, elles pourront remplir leur formulaire à partir du 20 novembre et percevront les aides dans les jours qui suivent.

Prêts garantis par l’État (PGE) :

  • les entreprises peuvent désormais contracter un prêt jusqu’au 30.06.2021 au lieu du 31.12.2020 ;
  • l’amortissement du PGE pourra être étalé entre 1 et 5 ans supplémentaires, avec des taux pour les PME négociés avec les banques françaises compris entre 1 et 2,5 %, garantie de l’État comprise ;
  • toutes les entreprises qui le souhaitent pourront demander un nouveau différé de remboursement d’1 an, soit 2 années au total de différé. Ces demandes de différés supplémentaires ne seront pas considérées par la Banque de France comme un défaut de paiement des entreprises.
  • Par exemple, un restaurateur, un fleuriste, un carrossier, un libraire qui ne pourrait pas rembourser son PGE à partir de mars 2021 pourra, après examen par la banque qui lui a octroyé le prêt, attendre 2022 avant de commencer le remboursement du capital de son PGE.
  • Prêts directs de l’État. L’État pourra accorder des prêts directs si certaines entreprises ne trouvent aucune solution de financement. Ces prêts d’État pourront atteindre jusqu’à 10 000 € pour les entreprises de moins de 10 salariés  et 50 000 € pour les entreprises de 10 à 49 salariés. Pour les entreprises de plus de 50 salariés, l’État pourra accorder des avances remboursables plafonnées à 3 mois de chiffre d’affaires.

Prise en charge des loyers :

  • le projet de loi de finances pour 2021 va introduire un crédit d’impôt pour inciter les bailleurs à annuler une partie de leurs loyers. Cette mesure bénéficiera aux entreprises de moins de 250 salariés fermées administrativement ou appartenant au secteur Hôtels-Cafés-Restaurants. Tout bailleur qui sur les 3 mois d’octobre, novembre et décembre 2020, accepte de renoncer à au moins 1 mois de loyer, pourra bénéficier d’un crédit d’impôt de 30 % du montant des loyers abandonnés.
  • Par exemple, pour un loyer mensuel de 5 000 € d’un restaurateur – soit 15 000 € sur 3 mois – si le bailleur renonce à au moins 5 000 € (1 mois de loyer), il bénéficiera d’un crédit d’impôt de 1 500 €. Le bailleur perdra donc 3 500 € et non 5 000 €. Le restaurateur paiera 10 000 € de loyer au lieu de 15 000 €.
  • Sources : www.gouvernement.fr/info-coronavirus/retour-au-travail, actualité du 29-10-2020 et conférence de presse – Mesures d’urgence économiques du ministre de l’Économie, des Finances et de la relance du 29-10-2020

Nouveau « protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid 19 », actualisé au 29 octobre 2020

Les modifications portent sur :

  • les personnes à risque de forme grave de Covid 19 sur le télétravail, 
  • l’obligation pour l’employeur de rappeler les règles de distanciation et d’hygiene, 
  • la promotion de TousAntiCovid, 
  • la priorité des audios et visios pour les réunions, 
  • l’ajustement des règles de port du masque dans les lieux collectifs clos, 
  • l’interdiction des moments de convivialité dans le cadre professionnel 
  • la possibilité de réaliser des tests. 

ci-dessous :

 le « justificatif de déplacement scolaire », « l’attestation de déplacement dérogatoire » ainsi que le « justificatif de déplacement professionnel » devant être établi  par l’employeur afin de justifier les déplacements professionnels d’un salarié qu’il s’agisse du trajet habituel entre son domicile et son lieu de travail ou encore les déplacements professionnels entre les différents lieux de travail lorsque la nature de ses fonctions l’exige.

Cette dernière attestation est permanente, elle n’a pas à être renouvelée pour être valable.

Pour compléter ce panorama vous trouverez aussi une circulaire de l’ACOSS indiquant les mesures exceptionnelles prises par les URSSAF pour accompagner les entreprises et les travailleurs indépendants dans le cadre du reconfinement. 

Informations sur la mise en œuvre du 2ème confinement

• L’attestation de déplacement dérogatoire, dont doit se munir tout citoyen pour sortir de chez lui pour des motifs limitativement énumérés (courses de première nécessité, activités de soins, activité physique, etc.) ICI

 • Le justificatif de déplacement professionnel, nécessaire pour tout agent ou salarié devant effectuer des trajets réguliers entre son domicile et son lieu de travail, en cas d’impossibilité de télétravailler : cette attestation doit être remplie par l’employeur et dispense son titulaire de remplir l’attestation individuelle ICI

• Le justificatif de déplacement scolaire, nécessaire pour les trajets entre le domicile et le lieu de scolarisation des enfants, dont doivent se munir les responsables légaux des enfants ICI

• Le protocole national sanitaire à jour ICI

Par ailleurs, vous trouverez le Décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ICI

Ne peuvent plus recevoir de public :

➡️ Article 40 I. – Les établissements relevant des catégories mentionnées par le règlement pris en application de l’article R. 123-12 du code de la construction et de l’habitation figurant ci-après ne peuvent accueillir du public :

1° Etablissements de type N : Restaurants et débits de boisson ;

2° Etablissements de type EF : Etablissements flottants pour leur activité de restauration et de débit de boisson ;

3° Etablissements de type OA : Restaurants d’altitude ;

4° Etablissements de type O : Hôtels, pour les espaces dédiés aux activités de restauration et de débit de boisson.

Par dérogation, les établissements mentionnés au présent I peuvent continuer à accueillir du public pour leurs activités de livraison et de vente à emporter, le room service des restaurants et bars d’hôtels et la restauration collective sous contrat.

➡️ Article 39

Les établissements à vocation commerciale destinés à des expositions, des foires-expositions ou des salons ayant un caractère temporaire, relevant du type T défini par le règlement pris en application de l’article R. 123-12 du code de la construction et de l’habitation, ne peuvent accueillir du public.

➡️ Article 41 I.

– Sauf lorsqu’ils constituent pour les personnes qui y vivent un domicile régulier, les établissements suivants ne peuvent accueillir de public :

1° Les auberges collectives ;

 2° Les résidences de tourisme ;

3° Les villages résidentiels de tourisme ;

4° Les villages de vacances et maisons familiales de vacances ;

5° Les terrains de camping et de caravanage.

II. – Par dérogation, les établissements mentionnés au 1° à 5° du I peuvent accueillir des personnes pour l’accomplissement de mesures de quarantaine et d’isolement mises en œuvre sur prescription médicale ou décidées par le préfet dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de covid-19.

III. – Les établissements thermaux mentionnés à l’article R. 1322-52 du code de la santé publique ne peuvent accueillir du public.

L’application « TousAntiCovid» permet de remplir en ligne l’attestation.

Téléchargez ici l’attestation de déplacement nécessaire. L’application « TousAntiCovid» permet de remplir en ligne l’attestation.

A noter que l’une des justifications de l’attestation de déplacement est le fait de se rendre dans un « lieu d’enseignement et de formation » : les organismes de formation peuvent donc continuer d’exercer, notamment lorsque la formation distancielle n’est pas possible, comme l’a également indiqué le Premier ministre dans son allocution ce 29 octobre. Enfin, des précisions supplémentaires pourraient vous être communiquées, nous ne manquerons pas de revenir vers vous

Prenez connaissance ci-dessous des différentes recommandations : mise à jour à partir du 29 octobre 2020

du 05/08/2020 

1. Poursuite et reprise d’activité en matière de sécurité au travail

1.1 Protocole sanitaire pour assurer la santé et la sécurité des salariés (dont modèles d’affiches) (maj 16/10)
1.2 Fiches conseils métiers et guides des organisations professionnelles (maj 15/06)
1.3 Télétravail (maj  16/06)
1.4 Approvisionnement et fabrication de masques (maj 23/07)
1.5 Subventions des équipements de protection de la CARSAT
1.6 Sécurité et cybersécurité

2. Mesures sanitaires générales

2.1 Port du masque obligatoire(mise à jour du 17/07)
2.2 Conditions d’autorisation de manifestation sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public (maj 23/04)
2.3  Covid : précautions pendant la période estivale

3. Mesures économiques 

Voir le document du MINEFI sur les Mesures de soutien du 16/04
La FAQ du Gouvernement sur l’accompagnement des entreprises (maj 13/05)
Le guide du Medef qui récapitule toutes les aides économiques classées par type d’entreprise (maj 24/04)

Recap des dispositifs de soutiens aux entreprises confrontées à des problèmes de Trésorerie (maj 10.07.2020)

3.1 Charges sociales #URSSAF #AGIRC #ARCCO (maj 21/07)
3.2 Charges fiscales #DGFIP (maj 17/03)
3.3.1 Fonds de solidarité (maj 16/07)
3.3.2 Fonds de l’action sociale URSAFF
3.3.3 Fonds d’aide pour les travailleurs indépendants : « indemnité de perte de gains »
3.3.4 Fonds social de la GSC pour ses adhérents
3.3.5 Création d’une Aide exceptionnelle AGIRC – ARRCO aux dirigeants mandataires sociaux salariés
3.4 Prêts et garanties à la trésorerie #PGE #BPIFrance (maj 02/07)
3.5 Report ou étalement des loyers, eau, gaz, électricité (maj 26/03)
3.6 Indépendants, autoentrepreneurs et professions libérales (maj 15/04)
3.7 Ressortissants de la MSA (maj 30/03)
3.8 TVA (maj 06/04)

4. Mesures liées au travail 

Voir document du Ministère du Travail du 17/03

4.1 La mise en place du télétravail (maj 20/03)
4.2 Modalité de mise en oeuvre de l’activité partielle – chômage partiel (maj 03/08)
4.3 Régime des arrêts de travail dérogatoires et activité partielle depuis le 1er mai (maj 13/05)
4.4 Congés et jours de repos (maj 27/03)
4.5 CSE / consultation et mise en place (maj 03/04)
4.6 Dispositifs et dérogations spécifiques secteurs d’activités (maj 27/03)
4.7 FNE Formation (maj 05/06)
4.8 Entretien Professionel (maj 05/06)

4.9 Dispositif de contrôle des fraudes à l’activité partielle (maj 18/09)

5. Autres 

Voir le dossier de presse du Gouvernement présentant les 25 premières ordonnances (maj 25/03)
Voir la fiche pratique sur l’exécution de vos marchés publics (maj du 08/04)
Voir le questions-réponses sur les indemnisations chômage (maj 15/04)

5.1 Prêts bancaires – Médiation du crédit  (maj du 02/04)
5.2 Assurances (maj 17/03)
5.3 Dispositif d’aides de la Région SUD (maj du 05/05)
5.4 Apprentissage et Formation (information sur les Alternants et les CFA)  (maj du 08/06)
5.5 Prévention et traitement des difficultés des entreprises  (maj du 05/08)
5.6 Droit de retrait (maj du 17/03)
5.7 Crédit inter-entreprises – Médiateur des entreprises (maj 02/04)
5.8.1 Informations de la Préfecture du Var (maj 23/06)
5.8.2 Informations cyber sécurité et la sécurité en entreprises (maj 02/06)
5.9 Droits et taxes douanières (maj 06/04)

Liens utiles et récapitulatif des différents dispositifs

6. Positions de l’UPV, du MEDEF et de la CPME

6.1 Voir les positions et communiqués de Presse (maj 22/04)
6.2 Flash Europe (maj 30/04)
6.3 Action syndicale : Signez la pétition en faveur de l’écosystème touristique varois

7. Chaîne de solidarité et d’entraide 

7.1 L’UPV relaye les appels de solidarité : #jerecherche
7.2 L’UPV relaye les initiatives d’entraide : #jepropose 

8. Poursuite ou reprise d’activité

8.1 L’UPV relaye des solutions concrètes de matériel sanitaire pour maintenir votre activité ou pour anticiper la reprise d’activité 

9. Mieux vivre le confinement

Découvrez les nouveaux podcasts de l’UPV avec les bons conseils de différents experts

10. Secteurs Tourisme, Événementiel, Culture, Sport, Loisirs 

10.1 Retrouvez le plan de relance pour les acteurs de la filière Tourisme, Evénementiel, Culture, Sports, Loisirs (maj 14/05)


Les adhérents de l’UPV peuvent nous contacter :

– Pour tous renseignements d’ordre Juridique et Economique

Par mail : juridique@upv.org ou par téléphone : 04.94.09.78.25 


– Pour tous renseignements relevant des assistantes sociales

Par mail : i.innocenti@upv.org ou par téléphone : 04.94.09.78.86


– Cellule UPV de soutien psychologique pour les chefs d’entreprises adhérents ainsi qu’à leurs salariés et aux travailleurs indépendants : 

Voir l’article sur la cellule  

Toulon, le 29 octobre 2020
COMMUNIQUE
Nous rentrons, à partir du 29 octobre à minuit, dans une 2ème phase de confinement général avec quelques variantes par rapport au 1er confinement.
Visiblement la priorité a été portée essentiellement sur l’aspect sanitaire et non pas sur la protection de l’économie.
Nous sommes légitimement inquiets du choc très fort, et quelles que soient les aides gouvernementales, que va avoir cette situation sur l’état des entreprises, de l’emploi et de l’économie en général, et notamment les 330 000 entreprises du secteur du commerce dont l’activité de fin d’année est encore plus essentielle en 2020.
Les perspectives restent donc floues et nous souhaiterions une véritable clarification et surtout engager des discussions sérieuses avec les Pouvoirs Publics afin que nous envisagions une réouverture totale des commerces et restaurants dans les meilleurs délais.
Nous vivons actuellement un sentiment d’injustice important chez les entrepreneurs qui considèrent que leur entreprise et leurs salariés sont pénalisés alors même que l’essentiel des contaminations se fait dans la sphère privée.
L’Union Patronale du Var, le MEDEF VAR et la CPME VAR, sont plus que jamais mobilisées pour accompagner et aider les entreprises qui sont dans la difficulté.
La cellule de crise est bien sûr maintenue ainsi que toutes les informations nécessaires à la mise en place de ce nouveau confinement sur www.upv.org.
Nous serons le porte-parole des propositions que les entreprises pourront nous faire et que nous porterons au plan national pour alerter de la situation économique et des perspectives dramatiques qu’engendre cette situation.
UNION PATRONALE DU VAR – 237 Place de la Liberté 83000 Toulon
Tél : 04 94 09 78 78 – Email : communication@upv.org
Nos entreprises sont beaucoup plus fragiles qu’au mois de mars dernier et auront du mal à supporter ce choc supplémentaire.
Il faut impérativement nous mobiliser afin que cette période soit la plus courte possible et que nous puissions envisager une réouverture dans les meilleurs délais.

Véronique MAUREL Présidente de la CPME VAR
Présidente adjointe de l’UPV

Gérard CERRUTI Président de l’UPV
Président du MEDEF VAR