Réforme de l’assurance-chômage : la CPME a rencontré ce matin Elisabeth Borne

La CPME a été reçue par la ministre du Travail, Elisabeth Borne, ce matin. A cette occasion, François Asselin et Éric Chevée, vice-président chargé des Affaires sociales, ont réaffirmé leur volonté de voir évoluer les critères de prise en charge des demandeurs d’emploi pour mieux concilier accompagnement et incitation au retour à l’emploi. De surcroît, le rétablissement de l’équilibre financier du régime est indispensable pour en assurer la pérennité. 

La Confédération des PME considère cependant que le contexte économique et sanitaire doit être pris en compte pour la date éventuelle d’entrée en application de la réforme. 

Le rétablissement d’un bonus malus sur les contrats courts semble, par exemple, totalement impossible dans le secteur HCR, dans celui de l’évènementiel, dans les activités sportives ou de montagne, particulièrement impactés par la crise actuelle. De même, la CPME est farouchement opposée à la taxation des Contrats à Durée Déterminée d’Usage (CDDU), certaines activités étant, par essence même, contraintes de recourir à des contrats courts.

Quoi qu’il en soit, il serait logique de prévoir une entrée en vigueur de la réforme en fonction du dynamisme du marché de l’emploi. 

Communiqué de Presse le 25 janvier 2021

Reconfinement : la CPME s’inquiète et réclame de l’anticipation

Si en temps ordinaire, les soldes sont une période importante pour les commerçants, cette année pour nombre d’entre eux, ils sont vitaux. Les interrompre brutalement empêcherait l’écoulement des stocks et la reconstitution de trésorerie. 

De plus, refaire à nouveau une distinction entre ceux qui sont considérés comme « essentiels » et les autres, serait particulièrement mal vécu par ces indépendants qui ne ménagent pas leur peine pour continuer à maintenir leur activité.

Il faut également souligner que, selon une enquête de la CPME, 49% des dirigeants estiment que leur entreprise n’est pas prête à supporter un troisième confinement. 

Si celui-ci était malgré tout inévitable aux yeux du gouvernement, il conviendrait, cette fois-ci, d’anticiper pour que les entreprises puissent s’y préparer. De surcroît, il serait indispensable de renforcer les dispositifs de soutien et d’indemnisation des entreprises, alors que près de 100 000 d’entre elles estiment déjà ne pas être en mesure de rembourser le prêt garanti par l’Etat (PGE).

Communiqué de Presse le 25 janvier 2021

?Nouvelle édition d’Éco For Sud Le Mag

?TPE/PME: décryptage des nouvelles aides, décrets et point sur la situation économique régionale.

?Jeudi 28 janvier à 9 heures

? Le rendez-vous incontournable des entrepreneurs !

? Avec Alain GARGANI, Président de la CPME SUD

Provence-Alpes-Côte d’Azur,

Sylvie GALÉA, Présidente de la CPME Hautes-Alpes ,

Frédéric RONAL, Président du comité régional des banques

Marine BOIDIN, Avocate au barreau de Marseille,

Michel PACCINO, Trésorier de la FFB P.A.C.A,

Patrick ARNAUD, Directeur des remontées mécanique de Serre-Chevalier

UPV – Union Patronale Du Var,CPME Vaucluse,Cpme13, UPE 05, UPE 06, UDE 04

Covid-19 : les modalités de déplacement dans le cadre du couvre-feu de 18 heures

Lors de ces déplacements, la personne doit se munir d’un document justificatif. Le ministère de l’Intérieur met toujours à disposition, sur son site, des modèles d’attestation de déplacement dérogatoire ou de justificatif de déplacement professionnel (rempli et remis au salarié par l’employeur) qui peuvent être complétés et téléchargés en format numérique, imprimés ou reproduits sur papier libre.

Le non-respect du couvre-feu est passible d’une amende de 135 €, portée à 200 € en cas de récidive dans les 15 jours. Après trois infractions en 30 jours, une amende de 3 750 € et six mois d’emprisonnement sont encourus.

Pour rappel, le couvre-feu ne fait pas obstacle à l’exercice dûment justifié d’une activité professionnelle sur la voie publique. Par ailleurs, dans les cas où le lieu d’exercice de l’activité professionnelle est le domicile du client, les déplacements ne sont autorisés qu’entre 6 h 00 et 18 h 00, sauf intervention urgente, livraison ou lorsqu’ils ont pour objet l’assistance à des personnes vulnérables ou précaires ou la garde d’enfants.D. nº 2021-31 du 15 janv. 2021 (modifiant les décrets nº 2020-1262 du 16 oct. 2020 et nº 2020-1310 du 29 oct. 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence)