Réaction de la CPME aux annonces du Premier ministre, Jean Castex

L’application d’un couvre-feu national à 18 heures est une mauvaise nouvelle, notamment pour les commerçants. L’absence de perspective pour les secteurs fermés administrativement est désespérante pour les professionnels concernés. 

Dans ce contexte, les aides au maintien de l’emploi étaient indispensables. Elles représentent un effort financier important et doivent être saluées à la mesure de l’engagement dont fait preuve le gouvernement. 

De même, les changements du fonds de solidarité sont les bienvenus, en particulier pour les fournisseurs des secteurs fermés. L’aide exceptionnelle supplémentaire pour les frais fixes est en soi une bonne nouvelle, sous réserve des conditions de sa mise en application. 

La CPME se félicite également d’avoir été entendue sur le différé de remboursement du PGE, sur simple demande. Malheureusement, les PGE n’étant pas les seuls prêts ou reports d’échéances consentis, il n’y aura sans doute pas d’autre choix que d’aller plus loin en regroupant l’ensemble des dettes des entreprises viables en un seul prêt garanti par l’Etat, amortissable sur une plus longue durée. 

Enfin l’annonce, toute technique qu’elle soit, du « différé d’amortissement comptable des biens sous-utilisés » soulagera le bilan de nombreuses entreprises. 

Communiqué de Presse le 15 janvier 2021

Couvre-feu à 18 heures : attention aux conséquences économiques

Alors que 25 départements sont désormais soumis à un couvre-feu à partir de 18 heures, et avant de nouvelles annonces gouvernementales, la CPME attire l’attention sur les conséquences économiques de cette situation, loin d’être neutres.

Il est compliqué pour les entreprises employant des salariés sur site de faire en sorte qu’ils rejoignent leur domicile avant 18 heures. Cela désorganise leur fonctionnement et perturbe leur activité, et ce, quel que soit le secteur.

Mais l’impact du couvre-feu concerne avant tout les commerçants indépendants. Les heures de sortie de bureau sont un créneau horaire indispensable à ceux qui réalisent une part non négligeable de leur activité durant cette tranche horaire. On peut citer par exemple l’habillement ou la coiffure. Certains réalisent près de 25% de leur chiffre d’affaires entre 17h et 19h.

Même si le week-end ne permet que pour partie de rattraper de l’activité, doubler le couvre-feu par un confinement le week-end serait une double peine pour les commerçants. Il convient donc, au plan économique, de tout faire pour l’éviter.

En tout état de cause, l’application du couvre-feu doit impérativement être limitée dans le temps. Sans quoi, il est à craindre que l’on voie se multiplier les baisses de rideaux, en particulier dans les cœurs de villes.  

Communique de Presse le 13 janvier 2020

Chefs d’entreprise & Covid-19 : comment garder le cap et le moral face à la crise et éviter le burn-out ?


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   Mesdames, Messieurs les chefs d’entreprise,  

La CPME 84, en partenariat avec l’Association Interentreprises pour la Santé au Travail, vous invite à participer à un petit-déjeuner sur le thème :  
Chefs d’entreprise & Covid-19 :  comment garder le cap et le moral face à la crise et éviter le burn-out ?    
Si être chef d’entreprise n’est pas toujours simple en temps normal, l’être en cette période de crise peut s’avérer très difficile ! Et qui dit difficile, dit RISQUES PSYCHOSOCIAUX !  
Trouver des solutions pour maintenir l’activité, rassurer ses salariés, assurer leur santé et leur sécurité mais aussi celles de ses clients, gérer la situation financièrement pour éviter le pire…
Les sources d’inquiétudes et d’angoisses peuvent être nombreuses…    Alors comment prévenir les risques ?
Comment garder le cap et le moral face à cette période brutale et incertaine ?
Comment guider ses salariés et les rassurer tout en préservant sa santé mentale ? Comment éviter le burn-out ?
Jeudi 28 Janvier 2021 de 8h30 à 10h30  
À l’Hôtel Ibis Styles Avignon Sud
2968 avenue de l’Amandier – 84000 AVIGNON  

Selon l’évolution sanitaire, cette rencontre pourra avoir lieu sous une forme digitale voire présentielle-digitale

Inscription : contact@cpme84.org Contact : 04 90 14 90 90
Email : contact@cpme84.org

Web : www.cpme84.com

 

La CPME demande à revoir les conditions de remboursement des PGE

D’après une étude publiée par l’INSEE, 84% des entreprises ont eu recours à une ou plusieurs aides gouvernementales pour surmonter la crise.  

Pour rembourser les prêts consentis et notamment le prêt garanti par l’Etat, les entreprises devront dégager une rentabilité supérieure à celle précédant la période actuelle. Or, les premières échéances interviendront à compter du mois d’avril 2021. 

Le contexte sanitaire ne permet malheureusement pas un fonctionnement normal de l’économie française et beaucoup d’entreprises restent à la peine. Imaginer qu’elles dégagent à très court terme une rentabilité supérieure est illusoire. Bien au contraire, pour un grand nombre d’entre elles, les difficultés s’accumulent et la trésorerie comme les fonds propres sont au plus bas.

Dans ce contexte, il convient de tout faire pour que le différé de remboursement initial du PGE d’une durée initiale d’un an soit effectivement prorogé d’un an supplémentaire pour les entreprises qui en font la demande. Dans la pratique, la décision d’accorder ou non ce délai, portant ainsi le différé de remboursement à 2 ans, appartient aux banques. Il apparaît aujourd’hui que certaines font preuve de frilosité. La CPME les appelle donc à ne pas abandonner les entreprises au milieu du gué. 

Il serait cohérent que ce différé supplémentaire d’un an soit de droit, a minima pour les entreprises continuant à faire l’objet d’une fermeture administrative ou celles dont l’activité dépend de ces secteurs. Et si de nouvelles restrictions sanitaires devaient intervenir, on n’échapperait pas à une réflexion plus large sur une nouvelle prolongation du différé de remboursement. 

Au-delà, la Confédération des PME souhaite, dès à présent, que les entreprises puissent regrouper toutes les dettes et créances accumulées, via un « prêt consolidation » garanti par l’Etat et amortissable sur une durée de 10 ans, ainsi que cela se pratique en Allemagne

Proposer un outil de refinancement est indispensable pour permettre aux entreprises viables de rebondir et d’éviter qu’elles ne se fracassent contre un mur de dettes infranchissable. 

Communiqué de Presse 11 janvier 2021