Résultats de la représentativité patronale : la CPME, première organisation patronale française

La loi du 05 mars 2014 a inséré dans le code du travail un article L 2152-5, complété par un décret du 10 juin 2015 précisant les conditions et modalités selon lesquelles est mesurée l’audience des organisations professionnelles d’employeurs, notamment au niveau national et interprofessionnel. Cette mesure, attestée par un Commissaire aux Comptes (CAC), s’effectue sous le contrôle de la Direction Générale du Travail (DGT). Elle intervient tous les 4 ans. Le résultat du 1er cycle date de  2017. Celui du 2e cycle a été dévoilé au HCDS du 7 juillet.  

Selon les résultats dévoilés ce jour au Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS), la CPME est désormais la première organisation patronale française.
 

  • La Confédération des PME compte officiellement 243 397 entreprises adhérentes (144 939 en 2017).

Ce chiffre est en augmentation de près de 70% par rapport à la dernière mesure d’audience datant de 2017. 

Il est à noter qu’avec 124 131 employeurs, la CPME est l’organisation interprofessionnelle qui regroupe le plus grand nombre « d’entreprises employeurs ».  

  • Les adhérents de la CPME emploient 4 044 821 salariés (3 010 876 en 2017).

Ce chiffre est en augmentation de près de 35% par rapport à la dernière mesure d’audience datant de 2017.

Ces excellents résultats renforcent la légitimité de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), plus que jamais incontournable sur le champ patronal. La forte poussée de la CPME est la reconnaissance de la qualité du travail accompli et des actions menées ces dernières années au service des entreprises françaises et de ceux qui en sont à la tête.


La CPME prend la première place des organisations patronales françaises en ce qui concerne le nombre des entreprises adhérentes, critère essentiel pour déterminer la représentativité réelle d’une organisation patronale. Avec 243 397 entreprises adhérentes, elle distance largement le MEDEF (125 929 adhérents) et l’U2P.

Communiqué de Presse le 7 juillet 2021

Loi Climat et résilience : plusieurs dispositions inapplicables en l’état

Alors que le Sénat attaque l’examen en première lecture du projet de loi Climat et résilience, la CPME insiste sur plusieurs dispositions qu’elle juge inapplicables en l’état.

Ainsi l’obligation, sans aucune étude d’impact préalable, de mise en place des Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) étendues aux agglomérations métropolitaines de plus de 150 000 habitants et aux véhicules utilitaires légers d’ici le 31 décembre 2024, risque concrètement de se traduire par une impossibilité d’accès aux centres-villes pour les artisans et commerçants, dans l’incapacité d’effectuer des livraisons ou d’accéder aux chantiers. La mesure signerait, par exemple, la disparition des marchés non sédentaires dans les zones concernées. 

Il conviendrait, à tout le moins, que la mise en place des ZFE tienne compte de l’offre des constructeurs français existante pour les véhicules propres, mais également de l’état de déploiement du réseau d’installation de recharges et d’avitaillement. Simple question de bon sens à se poser avant l’adoption du texte, pour adapter le calendrier à la réalité.

De même, l’obligation d’affichage relatif à l’impact environnemental des produits et services est prématurée, dans la mesure où l’expérimentation en cours n’a même pas fait l’objet d’un bilan. Il serait logique et cohérent qu’une telle mesure, qui va nécessairement peser sur les entreprises et notamment les plus petites d’entre elles, se prenne au niveau de l’Union européenne, ne serait-ce que pour déterminer une méthodologie commune. Là encore, simple question de bon sens. 

Si la CPME partage l’objectif de décarbonation de l’économie française, elle souligne que cela ne peut se faire qu’en accompagnant les acteurs économiques que sont les TPE-PME. A défaut, ce sont les Français qui en pâtiront dans leur vie quotidienne.  

Communiqué de Presse le 14 juin 2021