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Nouveau statut des entrepreneurs individuels : un podcast pour tout savoir
La loi en faveur de l’activité professionnelle indépendante du 14 février 2022 a modifié en profondeur le statut de l’entrepreneur individuel notamment sur le plan de la fiscalité…
Les résultats de l’enquête de conjoncture CPME portés dans les médias
La CPME a publié les résultats de l’enquête qu’elle a mené auprès de 2300 dirigeants de TPE-PME en juin/juillet 2022, pour ausculter la santé économique et la situation de l…
Enquête CPME : l’inflation frappe de plein fouet les PME avec des difficultés de recrutement et un turn-over sans précédent
La CPME publie les résultats de l’enquête qu’elle a mené auprès de 2300 dirigeants de TPE-PME*, pour ausculter la santé économique et la situation de l’emploi dans les entreprises. Les chiffres sont sans appel.
Sur le front de l’inflation, sans surprise, 93% des chefs d’entreprise sont impactés par la hausse des prix de leurs fournisseurs. L’enquête révèle que 77 % d’entre eux ont le sentiment que leurs fournisseurs profitent de la situation pour augmenter leurs prix sans justification.
Un problème d’autant plus aigu qu’un tiers des entreprises impactées voient l’inflation augmenter leur prix de revient de plus de 10 %. Or, 30 % des chefs d’entreprise ne reportent pas cette hausse sur leurs prix de vente, principalement par crainte de la réaction de leurs clients.
Si au 1er semestre 2022, l’avis des dirigeants de TPE-PME est plutôt favorable quant à l’évolution de la situation globale de leur entreprise. (37 % d’entre eux constatent une amélioration par rapport au semestre précédent, quand 22 % observent au contraire une dégradation), les prévisions pour le 2nd semestre sont plus pessimistes, puisqu’ils ne sont plus que 27 % à anticiper une amélioration de la situation de leur entreprise par rapport au semestre précédent. En cause, un recul du chiffre d’affaires pour 31 % des entreprises et une baisse du taux de marge pour 44 % d’entre elles. De fait, la moitié des chefs d’entreprise interrogés disent ne pas avoir investi au 1er semestre et ne pas souhaiter le faire au 2nd semestre.
Dans le même temps, les dirigeants font face à une situation inédite sur le front de l’emploi. Plus de la moitié des dirigeants interrogés (51 %) cherchent à recruter. 94 % d’entre eux rencontrent des difficultés. La première raison évoquée est l’absence de candidats (74 %), devant le manque de compétences (47 %).
Et ce, alors même qu’un dirigeant sur quatre (24 %) est confronté à un turn-over important, dont la première cause est le souhait des salariés de « se consacrer à autre chose qu’à leur vie professionnelle » (53 %). Une donnée nouvelle, à la fois surprenante et inquiétante, révélée par l’enquête.
Face à cette situation qu’ils ont du mal à accepter, 84 % des chefs d’entreprise estiment qu’il est nécessaire de réformer le système actuel d’indemnisation des chômeurs, via l’assurance-chômage.
L’enquête dévoile aussi que la majorité des dirigeants de PME (65% des répondants) a augmenté les salaires de ses équipes en 2022. Et 58% d’entre eux, qu’ils l’aient déjà fait ou pas, prévoient de le faire d’ici la fin 2022.
Ils ont également largement recours aux instruments de partage de la valeur. Ainsi, le versement de primes est plébiscité dans les petites entreprises. Deux dirigeants de TPE-PME sur trois (68 %) ont versé récemment des primes à leurs salariés (49 % des primes individuelles et 41 % des primes PEPA). En revanche, une écrasante majorité de chefs d’entreprise (71 %) n’est pas favorable à la mise en place d’un dividende salarié qui prévoirait un mécanisme obligatoire de partage de la valeur, y compris dans les plus petites entreprises. Une alerte à entendre.
Télécharger l’enquête CPME « La santé économique et l’emploi dans les TPE-PME »
*Enquête menée entre le 16 juin et le 12 juillet 2022, par l’envoi d’un questionnaire en ligne.
Communiqué de Presse le 19 juillet 2022
Pouvoir d’achat : des heures supplémentaires pour aider les TPE-PME et leurs salariés
Les entreprises peinent à recruter et certaines renoncent à des marchés, faute de salariés en nombre suffisant. Les « métiers en tension » n’existent plus. Tous les métiers sont concernés, partout en France.
Dans le même temps, si les employeurs font des efforts pour augmenter les salaires, tous, et notamment ceux qui sont à la tête de TPE-PME n’ont pas cette capacité, faute de marge suffisante. L’inflation appelle pourtant des réponses.
Dans ce contexte, et alors que le Parlement examine actuellement un projet de loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, il serait logique d’inciter les entreprises qui le peuvent à proposer des heures supplémentaires à leurs salariés.
Pour ce faire, la CPME suggère que les salariés des PME conservent la rémunération supplémentaire de 25% par heure travaillée au-delà de la 35ème heure. Les employeurs, eux, seraient assujettis aux cotisations sociales patronales sans majoration supplémentaire.
Un tel dispositif, dont le coût serait limité pour les finances publiques, permettrait de créer de la richesse supplémentaire, d’aider les employeurs à faire face à la pénurie de main-d’oeuvre et de donner un coup de pouce financier aux salariés concernés. Se contenter d’augmenter le plafond d’exonération fiscale des heures supplémentaires effectuées, c’est faire une partie du chemin seulement. Les parlementaires ont la possibilité d’agir pour aider réellement les TPE-PME et leurs salariés, au bénéfice de la collectivité toute entière.
Communiqué de Presse le 18 Juillet 2022
La CPME formule des propositions pour un ancrage territorial et la soutenabilité des entreprises ultramarines
Afin d’apporter sa contribution à la transformation nécessaire qui doit s’opérer dans les territoires ultramarins et donner du sens au caractère océanique de la France et de l’Europe, la CPME, en lien avec l’ensemble de ses structures ultramarines, a formulé des propositions pour répondre aux enjeux de court, moyen et long terme : en somme contribuer à la mise en œuvre d’un cadre renforcé de résilience territoriale économique.
Parmi ces propositions, figurent :
- L’instauration d’un prêt de consolidation qui pourrait
être porté par Bpifrance, afin de réduire l’endettement des entreprises.
Il regrouperait toutes les échéances de l’entreprise et s’étalerait sur
dix ans.
- La création d’un comité local des financeurs prévu au
sein de l’ANCT régional, sous l’égide du préfet afin de renforcer les
capacités financières des entités publiques pour honorer les délais de
paiement aux entreprises, qui sont 2,9 fois plus élevés en Outre-mer qu’en
métropole et fragilisent la trésorerie des entreprises.
- A moyen terme, renforcer l’ancrage territorial par le
développement d’une politique d’apprentissage et d’alternance, grâce à la
mobilisation de fonds européens pour contribuer à financer la formation
continue des salariés. En parallèle, plafonner et augmenter les frais de
déplacement en raison de l’étendue de certains de ces territoires.
- Pour favoriser l’internationalisation des entreprises ultramarines, majorer le crédit d’impôt export et les financements à l’internationalisation des entreprises.
Télécharger le document : Enjeux des délais de paiement en Outre-mer, propositions de la CPME
Communiqué de Presse le 12 juillet 2022
Energie renouvelable : le BRGM sensibilise les entreprises à la géothermie de surface
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), avec la contribution de la CPME, a publié ce lundi 4 juillet une brochure de sensibilisation sur l’utilisation de la…
Conférence de presse CPME sur le pouvoir d’achat et la transition écologique des PME
François Asselin a présenté à la presse lors d’une conférence qui s’est tenue jeudi 7 juillet à la CPME la réaction de la Confédération à la loi sur le pouvoir d’achat et ses…
Discours de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne : réaction de la CPME
La Première ministre a présenté les priorités de son gouvernement. A cette occasion, elle a fait un véritable plaidoyer en faveur du travail, source d’émancipation, de liberté d’entreprendre et de création de richesses indispensables au financement de notre protection sociale et en particulier des retraites.
Sur ce point, elle considère indispensable de travailler progressivement plus longtemps, ce qui nous paraît effectivement incontournable. Il est d’autant plus regrettable que l’incitation, que nous appelons de nos vœux, à effectuer des heures supplémentaires, n’ait pas été évoquée.
Quant à la cible que constitue le plein emploi, le seul accompagnement des demandeurs d’emploi par Pôle emploi rebaptisé « France Travail », ne saurait suffire sans une véritable réforme du système d’indemnisation de l’assurance-chômage, prenant en compte la nécessaire incitation à la reprise d’un emploi. La pénurie de main d’œuvre actuelle, sans précédent, oblige en effet à agir rapidement pour ne pas mettre en péril une croissance déjà fragilisée par les coûts de l’énergie et des matières premières.
Elisabeth Borne s’est également positionnée pour une écologie de progrès, qui ne passe pas par la décroissance, ce qui rejoint bien entendu les positions de la CPME.
De même elle a réaffirmé, et cela mérite d’être salué, la volonté du gouvernement de ne pas augmenter les impôts. A cet égard, la Confédération des PME se félicite d’avoir été entendue sur la suppression de la CVAE qui interviendra dès 2023. Elle renforcera la compétitivité des entreprises en diminuant la fiscalité locale. La CPME déplore par contre le fait que la réforme de la fonction publique n’ait même pas été évoquée. Quant au rétablissement de l’équilibre des finances publiques, il manque singulièrement d’ambition, la dette, selon la Première ministre, ne devant « commencer à baisser qu’à partir de 2026 ». Il est en effet à craindre que l’augmentation actuelle des taux ne devienne rapidement insupportable.
Communiqué de Presse le 6 juillet 2022
Tri à la source des 9 flux de déchets : décryptage et conseils
Afin de favoriser la valorisation des matières et encourager la lutte contre les gaspillages et la réduction des déchets à la source, leur tri devient progressivement obligatoire.