Le 16 octobre, la Commission européenne a proposé un règlement visant à prévenir la dispersion de granulés plastiques et ainsi réduire la pollution par les microplastiques,…
Simplification & facturation électronique : dernières informations
Simplification de la vie des entreprises, enquête de la DGFIP au sujet de la facturation électronique : vos actualités économiques.
Enquête de conjoncture CPME : la baisse d’activité en tête des préoccupations des chefs d’entreprise
La dernière enquête de conjoncture réalisée par la CPME entre le 9 novembre et le 4 décembre 2023 auprès de 1418 dirigeants de TPE-PME, confirme la baisse de moral des entrepreneurs. Quasiment tous (91%) ressentent l’impact de l’inflation qui se traduit par une baisse des marges pour la moitié d’entre eux (49%), près de 7 dirigeants sur 10 (69%) étant « pris en sandwich » entre les augmentations de prix de leurs fournisseurs et la pression de leurs clients réclamant une diminution de leurs prix.
Un tiers des répondants (33%) constate, au 2ème trimestre 2023, une dégradation de leur situation globale. La même proportion (35%) s’inquiète d’une baisse de leur chiffre d’affaires, ce qui se traduit, logiquement, par une détérioration de leur trésorerie pour 42% d’entre eux.
Le résultat est là : en cette fin d’année 2023, la baisse de l’activité est désormais en tête des préoccupations des dirigeants (47%), suivie par l’inflation (28%) et le recrutement (24%).
Le prix de l’énergie reste également un vrai sujet. Plus de la moitié (52%) des dirigeants estime que le prix de l’énergie est actuellement un problème pour leur entreprise, 7% pensant même qu’ils seront contraints de cesser leur activité si une baisse des prix n’intervient pas rapidement. Une large moitié (67%) des dirigeants interrogés considère que la question du prix et de la disponibilité de l’énergie se posera à nouveau durant l’hiver 2024.
L’accès au financement, lui aussi, s’obscurcit. Plus de la moitié (52%) des dirigeants interrogés jugent difficile l’accès au crédit bancaire, tandis que les trois quart (78%) estiment que les conditions de financement se sont durcies par rapport à l’année dernière. Selon cette enquête, il est aujourd’hui plus facile d’obtenir un appui bancaire pour financer un investissement que lorsqu’il s’agit de financer sa trésorerie.
Dans ce contexte, plus d’un quart (28%) des entreprises ayant souscrit un PGE disent rencontrer de plus en plus de difficultés pour le rembourser. Très logiquement ces entreprises-là se disent favorables (86%) à un étalement du remboursement de leur PGE sans dégradation de la cotation Banque de France, mesure réclamée depuis plusieurs mois par la CPME.
Télécharger l’enquête de conjoncture CPME
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 18 DECEMBRE 2023
Une application mobile pour aider les chefs d’entreprise à accomplir leurs formalités
L’Institut national de la propriété industrielle (l’INPI) lance : « Start INPI », une application mobile gratuite qui assiste les entrepreneurs dans l’accomplissement de leurs…
Une nouvelle mission pour l’Etat : tester ou piéger les entreprises ?
L’Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi visant à lutter contre les discriminations par la pratique de tests individuels et statistiques. Ce texte prévoit la création d’un service public- de plus, placé sous l’autorité du Premier ministre, qui aura, notamment, pour mission de réaliser des « tests individuels de discrimination ». L’Etat se voit donc officiellement assigner pour mission de tester les entreprises. Mais n’est-ce-pas les piéger ?
Il ne s’agit plus simplement de contrôler et le cas échéant de réprimer les éventuelles discriminations, en particulier à l’embauche. Il s’agira dorénavant d’envoyer de faux CV au travers de la pratique du « testing » dont on sait combien la fiabilité est douteuse. L’Etat, garant de la légalité, utilisera la technique de l’anonymat et du faux, contre des entrepreneurs cherchant à recruter et donc à créer de l’emploi ! Présumé coupable, le commerçant cherchant un vendeur ; présumé coupable, l’industriel installant une nouvelle usine ; présumé coupable, le dentiste recrutant une assistante….
Des comportements discriminants peuvent parfois exister et il convient de les réprimer. L’arsenal législatif est là pour cela.
Mais si l’objectif de lutte contre les discriminations est louable, les moyens retenus sont discutables. Au lieu de reconnaître le rôle inclusif des entreprises qui contribuent, chaque jour, à travers toute la France, à insérer dans le monde du travail des salariés de tous les niveaux, de toutes les origines, on officialise une société de la défiance dans laquelle l’entreprise est présumée coupable.
Un employeur ne recrute pas en fonction de la couleur de la peau, des orientations sexuelles ou du physique, il embauche une personne présentant un profil, un parcours et des compétences. Toute personne ayant eu à recruter sait combien l’exercice est difficile. Le résumer à la seule lecture du CV traduit, une nouvelle fois, une méconnaissance de la réalité des entreprises.
La CPME en appelle donc au Sénat pour rétablir le lien de confiance devant prévaloir entre l’Etat et le monde de l’entreprise.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 11 DÉCEMBRE 2023
François Turcas, humaniste engagé au caractère bien trempé, est parti
C’est avec une profonde tristesse que les équipes de la CPME ont appris le décès de François Turcas, à l’âge de 76 ans. Il a présidé les CPME Rhône et Rhône-Alpes, puis Auvergne…
Des échanges passionnants, 6 ministres & le public au rdv : IMPACT PME 2023, un bon cru !
Jeudi 30 novembre, IMPACT PME, le grand rendez-vous des PME coorganisé par la CPME et BFM Business, s’est tenu Station F, à Paris. Près de 2000 visiteurs ont côtoyé 80…
Enquête de conjoncture CPME sur les salaires, le recrutement et les mesures sociales en débat
La crise du logement a de plus en plus d’impact sur le recrutement
Une très large majorité (85%) de dirigeants cherchant à recruter rencontre des difficultés dans le processus. Cette situation est stable par rapport au premier semestre. Si tous les secteurs d’activité sont concernés, les PME (10 à 249 salariés) et les entreprises industrielles sont particulièrement impactées.
Parmi les employeurs confrontés à ces difficultés, moins d’un tiers (31%) des dirigeants considèrent que la régularisation des travailleurs étrangers pourrait apporter une solution à leur entreprise.
Par ailleurs, ceux qui en doutaient encore pourront constater que la crise du logement commence à produire ses effets…y compris sur les entreprises. Déjà près d’un recrutement sur 5 (19%) ne se fait pas en raison des difficultés pour se loger à proximité de l’entreprise. Deux fois plus qu’il y a six mois. Il est désormais plus qu’urgent d’agir.
Enfin, sans surprise, ces difficultés de recrutement ont un impact significatif sur l’activité : 53 % des dirigeants concernés disent refuser des commandes ou des ventes, faute de personnel. Ce formidable gâchis exaspère les chefs d’entreprise qui ne s’expliquent pas comment ils se retrouvent dans cette situation alors que la France compte encore plusieurs millions de chômeurs indemnisés.
Les salaires évolueront en 2024 mais la remise en cause des allègements de charges ne serait pas sans conséquence
En ce qui concerne les salaires, les chefs d’entreprise confirment leur volonté de les faire évoluer en 2024. Plus d’un dirigeant sur deux (55 %) prévoit de revaloriser les salaires dans son entreprise au 1er janvier 2024. En parallèle, 58 % souhaitent verser une prime à leurs salariés (prime de partage de la valeur ou primes individuelles).
Il est toutefois intéressant de noter que la remise en cause des allègements de charges stopperait ce mouvement pour près de la moitié (39%) d’entre elles. Et ce, alors même que le projet de loi de finances 2024 prévoit un plafonnement en valeur absolue des allègements de charges entre 2,5 et 3,5 SMIC. A bon entendeur…
Par ailleurs, et c’est du jamais vu, la quasi-totalité des dirigeants/employeurs (93%) considèrent anormal que des salariés en arrêt maladie bénéficient de jours de congés payés au titre des périodes non travaillées. Sur ce point, le gouvernement ne pourra donc pas mettre la poussière sous le tapis. Se contenter de ne pas surtransposer la directive européenne ne suffira pas.
Télécharger l’enquête de conjoncture CPME
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 7 DECEMBRE 2023
La CPME et la Caisse des Dépôts signent une convention de partenariat en faveur des besoins en compétences des entreprises
En présence de Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, la CPME et la Caisse des Dépôts ont signé une convention de partenariat, le 30 novembre 2023 à l’occasion de la 4ème édition du salon IMPACT PME, organisé par la CPME avec BFM Business.
Avec ce partenariat, la CPME – qui fédère 243 000 entreprises adhérentes et 4 millions de salariés, et la Caisse des Dépôts souhaitent mieux accompagner le réseau de la CPME et ses entreprises adhérentes, dans le cadre de leur politique emploi formation.
Cinq objectifs majeurs sont visés :
- Déployer des actions de communication en direction des branches professionnelles et des territoires afin d’améliorer la visibilité du dispositif et l’intérêt du CPF
- Renforcer l’accompagnement des branches professionnelles adhérentes à la CPME afin de favoriser le développement de la co-construction au niveau des branches et/ou des entreprises des projets de formation financés par le CPF
- Informer et sensibiliser de la part de la Caisse des Dépôts sur l’ensemble des services et dispositifs destinés aux organismes de formation
- Travailler ensemble sur les évolutions éventuelles pour les prochaines campagnes de répartition de la taxe d’apprentissage sur la plateforme SOLTéA
- Accompagner la CPME et son réseau territorial dans l’appropriation des passeports de compétences et de prévention.
Ce partenariat, d’une durée de 3 ans, a pour objectif d’appuyer les TPE/PME dans leurs besoins en compétences et en formation.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 4 DÉCEMBRE 2023
La Première ministre Elisabeth Borne et pas moins de 5 ministres de son gouvernement seront présents jeudi 30 novembre à la Station F, au salon Impact PME.
Cette journée autour du thème : « Talents, IA, transition écologique : comment réussir 2024 ? » réunira plus de 2000 chefs d’entreprises.
La Première ministre, Elisabeth Borne, y prononcera le discours d’ouverture, à 9h15.
Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique participera à une séquence spéciale : « Six questions à Bruno Le Maire pour réussir 2024 » (à 16h45). La ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, sera bien entendu également présente, au cours de la journée.
Le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, quant à lui, saisira l’opportunité de la semaine école-entreprise pour s’adresser à un parterre de chefs d’entreprises sur les sujets éducation/formation (à 12h30). La ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Carole Grandjean, en charge notamment des questions liées à l’apprentissage, participera, elle aussi, à cette journée.
Enfin, le pôle social du gouvernement sera représenté par la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo.
Co-organisée par la CPME et BFM Business, cette 4e édition d’Impact PME rassemblera les chefs d’entreprises et leur écosystème pour tracer des perspectives et leur donner des solutions concrètes pour 2024.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 28 NOVEMBRE 2023