L’énergie représente un poste de dépense important pour les PME, impactant directement leur compétitivité. Pour répondre à cet enjeu, un comité de crise sur l’énergie a été mis en place depuis 2022.
Animé par le Médiateur des entreprises, ce comité réunit les principaux fournisseurs d’énergie ainsi que les organisations interprofessionnelles représentatives, dont la CPME. Pour aider les PME en matière de fourniture d’énergie, le comité propose une « checklist » qui apporte une première série d’informations et de conseils sur quatre thématiques : les contrats, les prix, les aides et les possibilités de médiation avec les fournisseurs. Régulièrement actualisée avec les parties prenantes, la nouvelle version de cette checklist vient d’être mise en ligne sur le site du Médiateur des entreprises. Elle intègre notamment un point spécifique sur la baisse du tarif réglementé de vente d’Ééectricité (TRVE), qui interviendra le 1er février 2025, ainsi que des informations sur les bénéficiaires de cette mesure.
Lancé en novembre 2023 par le président de la République, le programme ETIncelles est un dispositif de suivi individualisé de PME en forte croissance par les services de l’Etat.
Avec un objectif d’accompagnement de 500 PME de croissance d’ici 2027, la Direction générale des entreprises (DGE) embarque 50 PME de croissance supplémentaires tous les 6 mois. A ce titre, elle a lancé l’appel à candidatures pour la 5ème promotion qui sera annoncée à la mi-mai 2025.
3 outils d’accompagnement :
Une assistance sur-mesure, sur une durée de 12 à 18 mois, avec des interlocuteurs uniques à la DGE
Une mobilisation d’un réseau de 45 correspondants, composé d’opérateurs, de ministères et d’organismes publics, au niveau national et régional
Un partage d’information (webinaire, newsletter…) pour mutualiser les bonnes pratiques
Conditions d’éligibilité :
que le siège social de votre entreprise situé en France
ne pas bénéficier d’un accompagnement de l’Etat
Critères de sélection :
Croissance : connaître une forte croissance au cours des deux dernières années
Effectifs : employer entre 60 et 220 salariés (critère flexible)
Export : être présent ou avoir la volonté de se développer sur des marchés à l’international
Innovation : consacrer une part significative de ses dépenses à la recherche et au développement
En 2024, le Guichet unique a comptabilisé plus de 4,2 millions de formalités et l’Insee a observé une hausse de 5,7 % du nombre de créations d’entreprises.
Depuis le 1er janvier 2025, le Guichet unique est la seule et unique voie pour réaliser ses formalités.
Par conséquent, il est nécessaire d’être particulièrement vigilant dans le suivi de vos formalités déposées via la procédure de continuité ayant pris fin le 31/12/2024. Toutes les formalités déposées sur Infogreffe ou auprès d’un greffe du tribunal de commerce ou judiciaire avant le 31 décembre 2024 feront l’objet d’une réponse par Infogreffe ou par le greffe. Si un greffe de tribunal de commerce est compétent, il se prononcera au plus tard le 31 janvier 2025. Si un greffe de tribunal judiciaire est compétent, il se prononce au plus tard le 28 février 2025.
N’hésitez pas, en cas de difficultés persistantes, à transmettre votre problématique à guichetunique@cpme.fr qui est un canal dédié entre la CPME et l’INPI. Un conseiller INPI pourra répondre à votre problématique et débloquer la situation.
D’autres informations pédagogiques et tutoriels sont accessibles sur l’application mobile « START INPI » sur les plateformes iOS et Android :
Eric Chevée, vice-président de la CPME en charge des Affaires sociales, décrypte la nouvelle obligation de partage de la valeur, entrée en vigueur le 1er janvier 2025 pour les entreprises de 11 à 49 salariés.
Cette nouvelle règle impose aux entreprises un choix parmi plusieurs options. Qui est concerné ? Quelles sont les modalités de mise en place ? Quels sont les avantages et les inconvénients de cette nouvelle obligation ?
En 5min, Eric Chevée vous donne toutes les réponses.
Il s’agit du huitième numéro de la série : « Focus PME : le podcast des experts de la CPME ». Le précédent portait sur les nouvelles exigences de la facturation électronique expliqué en 4 minutes par Bénédicte Caron.
Cette série propose des explications resserrées et pratiques d’experts de la CMPE sur les sujets clés de l’actualité des entreprises. De nouveaux épisodes seront à découvrir dans les prochains mois !
Une première semaine sur les chapeaux de roue. Souhaitant aller à la rencontre des responsables politiques sans attendre, le tout nouveau président de la CPME a participé à deux rendez-vous avec, tour à tour : le président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, et les députés de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. Le point sur ces échanges, et pour aller plus loin, le replay de son interview TV qui a clos cette première séquence !
Rencontre avec premier président de la Cour des comptes, le 28 janvier
Amir Reza-Tofighi et Eric Chevée, vice-président chargé des Affaires sociales, ont rencontré Pierre Moscovici le 28 janvier dernier. L’entretien a porté sur la mission flash visant à établir un diagnostic sur l’état financier du système des retraites qui lui a été confiée.
L’occasion pour la CPME de faire demander les éléments statistiques dont elle avait besoin en prévision de la concertation sur la réforme des retraites.
Cet échange a aussi permis de défendre nos propositions sur ce sujet majeur, notamment la nécessité d’introduire une fraction de capitalisation. Le conclave sur les retraites sera bien évidemment au cœur de l’activité de la CPME dans les prochains mois.
Audition à l’Assemblée nationale, le 29 janvier
A l’invitation de la présidente de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, Aurélie Trouvé, Amir Reza-Tofighi est intervenu devant les membres de la commission, mercredi 29 janvier,.
Après avoir dressé l’état des lieux de la conjoncture économique et des perspectives pour les TPE-PME en matière de production et d’emploi, il a répondu aux questions des orateurs des différents groupes politiques et des députés.
Budget 2025, défaillances d’entreprises, situation des Outre-mer, simplification ou encore future négociation paritaire sur les retraites, le président de la CPME a fait entendre les positions et l’engagement de la CPME sur ces enjeux cruciaux.
Suite à cette audition , ses propos ont été repris dans le journal de 18h de Franceinfo radio.
Interview TV le 30 janvier
Amir Reza-Tofighi était l’invité du Grand Entretien de la matinale de BFM Business, jeudi 30 janvier.
Pendant 10mn, il s’est exprimé sans détours face à Laure Closier et Raphaël Legendre, sur les actualités qui impactent les PME ; budget de l’Etat pour 2025, conjoncture économique morose, réforme des retraites, fardeau administratif… Il a insisté sur l’urgence d’avoir un budget et sur la nécessité de revenir à la politique de l’offre pour ne pas sacrifier notre économie.
Quelques jours seulement après son élection, le nouveau président de la CPME est allé à la rencontre des unions territoriales, dans leurs départements.
Lundi 27 janvier, il a participé aux 20 ans de la Fête de l’entreprise organisés par la CPME Rhône, rassemblant pas moins de 2500 décideurs à Lyon. Alors que 9 entreprises du territoire ont été récompensées à cette occasion, Franck Morize, le président de la CPME 69, leur a adressé le message suivant : « Je voudrai que vous soyez fiers, fiers de ce que vous bâtissez, quelque chose de plus grand que vous : de l’espoir ! Vous êtes notre seule bonne raison d’y croire. » Le président de la CPME a, quant à lui, rappelé avec force que :
Notre pays doit retrouver le goût du risque, de l’audace et de l’innovation : L’Etat doit s’inspirer de l’entreprise, de ceux qui performent, de ceux qui font des choix difficiles pour prendre les décisions les plus justes.
Amir Reza-Tofighi, Président de la CPME
Autre déplacement prévu cette semaine, il participe à la cérémonie des vœux de la CPME Saône-et-Loire, ce jeudi 30 janvier à Chalons-sur-Saône. A cette occasion, la présidente de cette CPME Clarisse Maillet se verra remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur devant plus de 200 adhérents.
Prochaines étapes, il échangera avec les adhérents à Paris en février, et de nombreux déplacements dans toute la France sont en cours de préparation !
À l’occasion du Carrefour des gestions locales de l’eau le 23 janvier, Agnès Pannier-Runacher a fait plusieurs annonces. La ministre veut relancer un certain nombre de chantiers (monitoring des prélèvements d’eau, gestion de crise, etc), et publier prochainement une feuille de route afin d’éviter des pollutions diffuses de la ressource, mais également une meilleure protection des captages (ex : risque de contamination aux pesticides).
Par ailleurs, concernant le domaine agricole, Agnès Pannier-Runacher a annoncé vouloir pousser les sujets du stockage hydraulique et de la gestion de l’eau afin que les agriculteurs puissent poursuivre leurs activités, même en cas de crise. La ministre a également rappelé la nécessité de s’adapter au dérèglement climatique, en lançant des études d’impact.
La ministre a indiqué vouloir rouvrir le débat sur le rééquilibrage des redevances des agences de l’eau pesant actuellement sur les usagers, en reprenant des discussions avec les acteurs agricoles, et pour protéger les industriels de hausses des contributions trop importantes.
A noter qu’une conférence nationale sur l’eau sera organisée cette année avec de nombreux sujets à évoquer : financement de la gestion de l’eau, réduction des pollutions, partage de la ressource, etc.
Le guichet unique des entreprises conçu pour simplifier et moderniser leurs formalités, centralise notamment toutes les déclarations de création, modification ou de cessation d’activité. Depuis le 1er janvier 2025, le Guichet est devenu réellement unique, avec la fin de la procédure de continuité qui permettait auparavant de recourir à la voie papier en cas de difficultés.
La CPME a organisé un webinaire le 15 janvier dernier, en partenariat avec l’INPI. François-Xavier de Beaufort, Directeur de l’Action économique de l’INPI, Godefroy Leménager, Responsable du service Guichet unique de l’INPI et Bruno Dondero, président de la Commission juridique de la CPME, sont intervenus pour échanger sur le fonctionnement du Guichet unique et les éventuelles difficultés que vous pouvez rencontrer. Un moment de questions-réponses a permis de répondre à vos interrogations dans cette période de transition.
Visionnez le replay de ce webinaire ci-dessous.
En cas de difficultés sur le Guichet unique, n’hésitez pas à les faire remonter à l’adresse mail guichet.unique@cpme.fr qui est un canal dédié, permettant de les transmettre à l’INPI et d’obtenir une réponse en direct.
La forte augmentation du chômage (+3,9% au 4ème trimestre 2024), couplée à une diminution des intentions d’embauche (-2,4%), confirme nos craintes. L’activité économique marque le pas et les conséquences sur l’emploi commencent à se faire sentir. Il est à craindre que cela ne s’accélère si rien n’est fait pour inverser la tendance.
Dans ce contexte, il est plus que jamais essentiel de ne pas sacrifier les entreprises sur l’autel du compromis politique. Toute augmentation du coût du travail, des impôts ou des taxes, se traduirait immanquablement par de nouvelles défaillances.
Le bonneteau fiscal consistant à diminuer des dépenses pour ensuite les compenser par de nouvelles recettes ne tromperait personne. Demander un effort financier aux collectivités d’un côté et, de l’autre, leur offrir la possibilité d’augmenter le versement mobilité sur les entreprises et les frais de notaire sur les ménages, ne serait, par exemple, rien d’autre qu’un jeu de dupes.
Il est temps de réaliser la fragilité de notre économie. Les entreprises voient les carnets de commandes se contracter. Leur trésorerie est fragilisée par les augmentations de coûts. Les contraintes administratives et règlementaires s’accumulent. Et le contexte géopolitique inquiète celles qui sont exposées à la concurrence internationale.
Il est indispensable de leur donner des perspectives positives.
L’entrepreneur quadragénaire a été élu président de la CPME mardi 21 janvier en Assemblée générale avec 65,4 % des voix et un taux de participation de 97% des adhérents. Un moment historique.
L’Assemblée générale était suivie d’une soirée conviviale au musée Jacquemart-André qui a permis de présenter notre nouveau président et de tirer un coup de chapeau à François Asselin, pour le formidable mandat qu’il a accompli. 400 personnes se sont pressées dans les salons du musée, parmi lesquelles pas moins de trois ministres : Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ; Astrid Panosyan Bouvet, ministre déléguée chargée du Travail et Véronique Louwagie, ministre chargée du Commerce, de l’Artisanat et des PME.
Un moment fort en émotion avec une surprise pour François Asselin : la projection d’un film de témoignages de sa famille, d’adhérents, de responsables politiques, de personnes ayant travaillé avec lui, tous unanimes sur ses qualités humaines et professionnelles.
Au même moment, les médias ont largement relayé l’annonce de l’élection d’Amir Reza-Tofighi.
Entamant sa présidence sur les chapeaux de roue, Amir Reza Tofighi a pris la parole un peu plus de 24h après avoir été élu, lors d’un point presse, devant 20 journalistes. L’opportunité de se présenter et d’affirmer les positions de la CPME sur les grands dossiers d’actualité que sont la situation économique actuelle des PME défavorable en raison du contexte d’incertitude politique ; le budget de l’Etat à propos duquel il a réaffirmé l’importance de revenir à une politique de l’offre et la réforme des retraites, à propos de laquelle il a tonné : « alors que les Américains investissent dans l’IA, en France on parle de revenir sur l’âge de départ à la retraite : ça me choque ! C’est immoral de laisser payer aux générations futures le déficit et de ne pas leur laisser bénéficier d’investissements qu’on doit faire aujourd’hui ! »
Un propos franc et direct, émanant du plus jeune dirigeant a avoir été porté à la présidence de la CPME, à 40 ans.
En effet, entrepreneur précoce, diplômé de Centrale Supélec et de HEC, il a cofondé à l’âge de 21 ans Vitalliance, entreprise d’aide à domicile pour les personnes dépendantes, dont il a pris la direction, seul, en 2014. L’entreprise est devenue un acteur majeur du secteur. Il a également cofondé Heetch, plateforme de transport nocturne, et Click and Boat, site de location de bateaux entre particuliers, deux entreprises aujourd’hui présentes à l’international.
Engagé dans le militantisme patronal depuis plus de dix ans, il a présidé la fédération des services à la personne Fédésap pendant six ans, puis a intégré le Comex de la CPME en 2019. Il a y accompli plusieurs mandats dans le champ social et y a piloté un programme de déploiement de l’IA dans les PME.
Prenez connaissance des articles annonçant l’élection et le parcours d’Amir Reza Tofighi :