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Nouvelles dérogations à partir du 15 décembre 2020

Le confinement remplacé par un couvre-feu dès le mardi 15 décembre 

La journée du mardi 15 décembre marque officiellement la fin du deuxième confinement, qui laisse place à un couvre-feu de 20 heures à 6 heures, sauf pour le réveillon de Noël. Mais pour ceux qui ont besoin de se déplacer après 20 heures, des exceptions existent.

En journée, il n’est plus nécessaire de remplir une attestation de déplacement. La règle des 20 kilomètres n’est plus applicable et les déplacements entre régions sont de nouveau autorisés.

Des exceptions sont prévues au couvre-feu pour ceux qui travaillent par exemple. De nouvelles attestations de déplacement dérogatoire sont  disponibles à cet effet sur le site du ministère de l’Intérieur.

Quels déplacements seront autorisés durant le couvre-feu (20h-6h) ?

Les déplacements sont autorisés entre 20h et 6h du matin pour ceux qui travaillent dans ce créneau horaire (ou qui termine à 20 h mais doivent rentrer chez eux). Même chose pour les personnes qui se déplacent dans le cadre d’une mission d’intérêt général (les maraudes, par exemple). En plus de l’attestation, il faudra présenter un justificatif attestant de votre activité.

Les déplacements pour raison de santé sont également autorisés comme se rendre à la pharmacie de garde, aux urgences de l’hôpital.

Les déplacements pour motifs familiaux impérieux restent pris en compte.

Les déplacements sont aussi autorisés pour la promenade des chiens (animaux de compagnie).

Il est aussi possible de se déplacer entre la gare, l’aéroport et son domicile, après 20h avec une attestation et un billet de transport comme justificatif.

Le plus simple : la version numérique de l’attestation de déplacement dérogatoire 

Une troisième  version de l’attestation de déplacement sera disponible en ligne dès mardi 15 décembre. Elle sera mise à jour et restera disponible sur le site officiel, en cliquant ici. Une fois le formulaire rempli sur le site, une attestation est générée. Elle contient un QR Code, un code-barres graphique qui permet de lire les informations. Il peut être déchiffré à l’aide de tout type de lecteur de QR code générique. Vous pouvez alors enregistrer le code comme une image sur votre smartphone.
  
Vous pouvez aussi obtenir cette attestation directement sur votre téléphone en téléchargeant l’appli AntiCovid. Une fois remplie, l’attestation est sauvegardée sur votre smartphone. Vous pouvez également sauvegarder les informations vous concernant pour ne pas avoir à remplir les indications personnelles à chaque fois.

La nouvelle attestation, liée cette fois-ci au couvre-feu, est disponible ici.
Le modèle peut être recopié sur papier libre. 

Projet d’ANI sur la santé au travail : des avancées incontestables pour les PME

La CPME s’est fortement impliquée dans la négociation sur la santé au travail. En effet, le dispositif actuel ne répond plus aux attentes des TPE-PME qui s’interrogent trop souvent sur l’objectif poursuivi, le service fourni et le coût des prestations.

La Confédération des PME a donc proposé de clarifier les missions de chacun en considérant que le rôle de l’entreprise dans le domaine de la santé devait être avant tout recentré sur la prévention de la sécurité et de la santé au travail, le suivi médical individuel régulier des salariés étant, sauf exception, assuré à l’avenir par la médecine de ville.  

La liberté de choisir son service de médecine du travail et la redéfinition de l’offre en direction des entreprises qui figurent dans ce texte, répondent par ailleurs à notre objectif de maîtrise de l’évolution des coûts. Elles devraient rapidement permettre de limiter les tarifs prohibitifs et d’homogénéiser les prestations rendues.  

Le « passeport prévention » porté de longue date par la CPME, s’inscrit aussi dans ce cadre. Mis à disposition de l’employeur, il permettra d’éviter les formations redondantes en attestant du suivi des formations et de l’acquisition des compétences par les salariés en matière de santé et de sécurité au travail.  

Il s’agit là, incontestablement, d’avancées notables.

Pour autant, on peut légitimement regretter que ce projet d’accord ne comporte pas de véritables simplifications, l’organisation du système de la santé au travail en France ne permettant pas la transparence que la CPME appelait de ses vœux. De même, si la CPME est parvenue à faire en sorte que le texte rappelle la jurisprudence limitant la responsabilité de l’employeur dans le domaine de la sécurité et de la santé au travail, elle continuera à se mobiliser pour que cela soit inscrit dans la loi.

Enfin, il serait anormal que les formations obligatoires en matière de santé/sécurité pour les membres du CSE soient financées par les OPCO pour les entreprises employant jusqu’à 50 salariés et pas pour celles employant entre 51 et 300 salariés. Quoi qu’il en soit, et au-delà de la sécurité au travail, il est important que les pouvoirs publics remettent en place une véritable mutualisation permettant de financer les formations dans ces PME. 

Dans ce contexte, la CPME consultera ses instances et se prononcera mercredi sur une signature de ce projet d’ANI sur la santé au travail.

Communiqué de Presse le 10 décembre 2020

La CPME s’inquiète du projet de « délit d’écocide »

Le gouvernement envisage la création d’un « délit d’écocide » sanctionné par des peines pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et 4,5 millions d’euros d’amende. Une justice pénale spécialisée serait mise en place à cet effet.

Personne ne peut contester la nécessité de protéger l’environnement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nul ne remet en cause les délits spécifiques d’atteinte à l’environnement comme la pollution de l’eau ou la destruction d’espèces protégées. 

On peut par contre légitimement s’inquiéter de la pénalisation grandissante et de l’explosion des peines encourues. Il est à craindre, une fois encore, que le flou qui entoure l’application des textes ne se traduise par une explosion des poursuites à l’encontre des entreprises, et ce, quelle que soit leur taille.

A l’heure où la justice accepte dans les campagnes de se saisir de plaintes sur le chant du coq aux aurores, la vie des industriels risque de devenir singulièrement compliquée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce délit d’écocide ne sera pas un facteur d’attractivité pour ceux qui suivraient la volonté gouvernementale de réindustrialiser notre pays.

La CPME fera donc part demain de son inquiétude à la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Ce délit d’écocide fragiliserait ceux qui acceptent de prendre des risques. Pour eux, le principe de précaution risque de se traduire par un principe d’inaction. Au détriment de la Nation tout entière.

Communiqué de Presse le 10 décembre 2020