Convention citoyenne pour le climat : les TPE-PME attendent des mesures réalistes leur permettant de contribuer à la transition écologique

A l’approche de la conclusion de la convention citoyenne pour le climat, la CPME tient à rappeler la volonté des PME de voir adoptées des mesures réalistes leur permettant de contribuer à la tansition écologique sans que soit menacé leur équilibre économique. 

Ainsi, interdire l’accès des véhicules aux centres-villes serait désastreux pour le commerce de proximité. De même, la baisse du temps de travail sans perte de salaire dans un « objectif de sobriété et de réduction des gaz à effet de serre », aurait des conséquences économiques et sociales ravageuses.

Au contraire, la Confédération des PME, actrice engagée depuis longtemps en faveur de la promotion de la RSE, est convaincue que la transition écologique est un outil de développement pour les TPE-PME, à condition que celles-ci bénéficient de mesures d’accompagnement privilégiant l’incitation plutôt que la sanction ou la taxation.

Contraindre à la rénovation énergétique des bâtiments serait, par exemple, une erreur, tandis que mettre en place un « PGE vert », ainsi que le propose la CPME dans son plan de soutien et d’investissement présenté la semaine dernière, serait un formidable accélérateur.

La transition écologique passe, à nos yeux, par le développement de l’ancrage économique territorial. Généraliser une « Stratégie du Bon Achat » (SBA) permettant de transformer l’acte d’achat public en un acte économique responsable valorisant les savoir-faire locaux au bénéfice d’un territoire, répondrait à cet objectif. De même, la valorisation énergétique des déchets, via un prix de rachat garanti des matières premières issues du recyclage, permettrait de réduire la dépendance énergétique de la France aux énergies fossiles.

Il est également possible de concilier réduction des émissions carbone et développement de nos entreprises, en mettant en place un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières européennes.

Communiqué de presse le 19 juin 2020

La CPME réclame l’abandon des protocoles sanitaires dans les entreprises, le 10 juillet prochain

Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, « par réalisme » a annoncé l’allègement du protocole sanitaire dans les écoles, allant même jusqu’à prévoir l’abandon de la distanciation physique en maternelle.

Dans ce contexte, il serait incohérent de maintenir le protocole national de déconfinement et les guides métiers de bonnes pratiques sanitaires, au-delà de la fin de l’état d’urgence sanitaire. Ces documents qui font parfois plusieurs dizaines de pages régentent dans le détail la vie et le fonctionnement des entreprises. Les mesures à mettre en œuvre représentent des coûts importants qui minent la productivité et freinent la reprise d’activité.

Comment continuer à accepter qu’une TPE de plongée sous-marine soit astreinte au suivi de 65 pages de règles tandis que les voyageurs prenant le train peuvent être assis côte à côte ?  Pourquoi interdire un mariage dans une salle des fêtes et tolérer les manifestations de protestations sur la voie publique ?

Si l’on peut parfaitement comprendre les enjeux initiaux, il est maintenant impératif de tenir compte de la situation réelle et de déconfiner totalement les entreprises en imposant le seul respect des gestes barrières. Quitte à réinstaurer les mesures qui s’imposent en cas de reprise de la pandémie.

La CPME réclame donc l’abandon des protocoles dans les entreprises, et ce au plus tard à la date de la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet prochain.  

Communiqué de Presse le 18 juin 2020

 Rendez-vous pour la 2ème édition d’Eco for Sud le Mag : La parole aux entrepreneurs du territoire
? Rendez-vous sur la page Facebook de la CPME Sud
jeudi 18 juin à 9h30
? Edition tournée sur les bonnes pratiques de l’après Covid-19 avec un focus sur les territoires du Var et des Bouches-du-Rhône
? Le rendez-vous incontournable des entrepreneurs !
? Avec Alain Gargani, président de la CPME SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Véronique Maurel, présidente de la CPME Var,
Corinne Innesti, présidente de la Cpme13 et
Deux entrepreneurs du #Var et des #Bouches-du-Rhône
#EcoForSudLeMag

Pitch Party

18 juin 2020 à 17h

Evénement Virtuel

La CPME13 vous invite à ce nouvel événement business et convival : une PITCH PARTY

Les apéros business vous manquent ?


Sur le principe du speed meeting, à tour de rôle vous aurez 2 minutes pour vous présenter et parler de votre entreprise.
 

Vous vous demandez comment échanger vos cartes de visite ? Vous aurez la possibilité d’échanger vos coordonnées via un chat instantané et interactif !


Attention, inscription obligatoire, seulement les 30 premiers connectés pourront y participer.

Jeudi à 16h30 vous recevrez le lien de participation Zoom.

Répondre à l’invitation

Les loyers commerciaux, accélérateurs de faillites ?

Les pouvoirs publics ont mis en place de multiples dispositifs d’appui et de soutien aux entreprises. Pourtant, de nombreux commerçants restent inquiets face à la difficulté qu’ils ont à payer leur loyer depuis le début de l’obligation de fermeture administrative, et aux conséquences que cela peut engendrer.

Selon une enquête récente de la CPME, parmi les entreprises locataires contraintes de cesser leur activité, une sur deux va devoir s’acquitter de ces impayés aux cours des prochains mois.

Face à cette situation, la « médiatrice des loyers » nommée par le ministre de l’Economie et des Finances, a proposé aux parties prenantes la signature d’une charte entre bailleurs et commerçants.

Mais celle-ci ne formule que des propositions limitées et non contraignantes, ce qui est insuffisant au regard de la situation des entreprises concernées.

Il est pourtant impératif d’agir vite pour éviter que l’impossibilité de payer leur loyer ne condamne des PME à disparaître.

Dans ce contexte, la CPME et 22 fédérations professionnelles*, réclament, sous réserve d’un avenant au contrat de bail prévoyant les modalités du remboursement ultérieur, la possibilité d’utiliser le dépôt de garantie pour payer les loyers dus au titre de la période de confinement ou de fermeture administrative. Par ailleurs, il serait utile d’intégrer dans le périmètre de la Médiation interentreprises, le règlement des litiges liés au paiement des loyers, même lorsque le bailleur n’est pas une entreprise.

Enfin, en cas d’impossibilité de trouver un accord, il pourrait être fait appel à un fonds spécial abondé, notamment, par les assureurs.

Il est de la responsabilité de l’Etat, rappelons-le à l’origine des fermetures d’établissements, de faire en sorte qu’une solution soit trouvée dans les plus brefs délais afin d’éviter nombre de faillites de PME. Désormais, il y a urgence.

* Association Nationale des Conseils Financiers (ANACOFI), Brasseurs de France, Confédération des Buralistes de France (CBF), Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA), Entreprises du Bureau et du Numérique (EBEN), Fédération Française de l’Équipement du Foyer (2FEF), Fiers d’être Artisans (FDA), Fédération Nationale des Détaillants en Chaussures de France (FDCF), Fédération des Entreprises de Boulangerie (FEB), Fédération du Commerce et Services de l’Electrodomestique et du Multimédia (FENACEREM), Fédération de la Formation Professionnelle (FFP), Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF), Fédération Nationale de l’Information d’Entreprise, de la Gestion de Créances et de l’Enquête Civile (FIGEC), Fédération Nationale du Négoce de l’Ameublement et de l’Équipement de la Maison (FNAEM), Fédération Nationale des Boissons (FNB), Fédération Nationale des Détaillants en Maroquinerie et Voyage (FNDMV), Fédération Nationale de l’Enseignement Privé (FNEP), France Active, Organisation des Poissonniers-Écaillers de France (OPEF)Union de la Bijouterie-Horlogerie (UBH), Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH), Union Nationale des Organisations Syndicales des Transporteurs Routiers Automobiles (UNOSTRA)

communiqué de presse le 16 juin 2020