La CPME réclame l’abandon des protocoles sanitaires dans les entreprises, le 10 juillet prochain

Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, « par réalisme » a annoncé l’allègement du protocole sanitaire dans les écoles, allant même jusqu’à prévoir l’abandon de la distanciation physique en maternelle.

Dans ce contexte, il serait incohérent de maintenir le protocole national de déconfinement et les guides métiers de bonnes pratiques sanitaires, au-delà de la fin de l’état d’urgence sanitaire. Ces documents qui font parfois plusieurs dizaines de pages régentent dans le détail la vie et le fonctionnement des entreprises. Les mesures à mettre en œuvre représentent des coûts importants qui minent la productivité et freinent la reprise d’activité.

Comment continuer à accepter qu’une TPE de plongée sous-marine soit astreinte au suivi de 65 pages de règles tandis que les voyageurs prenant le train peuvent être assis côte à côte ?  Pourquoi interdire un mariage dans une salle des fêtes et tolérer les manifestations de protestations sur la voie publique ?

Si l’on peut parfaitement comprendre les enjeux initiaux, il est maintenant impératif de tenir compte de la situation réelle et de déconfiner totalement les entreprises en imposant le seul respect des gestes barrières. Quitte à réinstaurer les mesures qui s’imposent en cas de reprise de la pandémie.

La CPME réclame donc l’abandon des protocoles dans les entreprises, et ce au plus tard à la date de la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet prochain.  

Communiqué de Presse le 18 juin 2020

 Rendez-vous pour la 2ème édition d’Eco for Sud le Mag : La parole aux entrepreneurs du territoire
? Rendez-vous sur la page Facebook de la CPME Sud
jeudi 18 juin à 9h30
? Edition tournée sur les bonnes pratiques de l’après Covid-19 avec un focus sur les territoires du Var et des Bouches-du-Rhône
? Le rendez-vous incontournable des entrepreneurs !
? Avec Alain Gargani, président de la CPME SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Véronique Maurel, présidente de la CPME Var,
Corinne Innesti, présidente de la Cpme13 et
Deux entrepreneurs du #Var et des #Bouches-du-Rhône
#EcoForSudLeMag

Pitch Party

18 juin 2020 à 17h

Evénement Virtuel

La CPME13 vous invite à ce nouvel événement business et convival : une PITCH PARTY

Les apéros business vous manquent ?


Sur le principe du speed meeting, à tour de rôle vous aurez 2 minutes pour vous présenter et parler de votre entreprise.
 

Vous vous demandez comment échanger vos cartes de visite ? Vous aurez la possibilité d’échanger vos coordonnées via un chat instantané et interactif !


Attention, inscription obligatoire, seulement les 30 premiers connectés pourront y participer.

Jeudi à 16h30 vous recevrez le lien de participation Zoom.

Répondre à l’invitation

Les loyers commerciaux, accélérateurs de faillites ?

Les pouvoirs publics ont mis en place de multiples dispositifs d’appui et de soutien aux entreprises. Pourtant, de nombreux commerçants restent inquiets face à la difficulté qu’ils ont à payer leur loyer depuis le début de l’obligation de fermeture administrative, et aux conséquences que cela peut engendrer.

Selon une enquête récente de la CPME, parmi les entreprises locataires contraintes de cesser leur activité, une sur deux va devoir s’acquitter de ces impayés aux cours des prochains mois.

Face à cette situation, la « médiatrice des loyers » nommée par le ministre de l’Economie et des Finances, a proposé aux parties prenantes la signature d’une charte entre bailleurs et commerçants.

Mais celle-ci ne formule que des propositions limitées et non contraignantes, ce qui est insuffisant au regard de la situation des entreprises concernées.

Il est pourtant impératif d’agir vite pour éviter que l’impossibilité de payer leur loyer ne condamne des PME à disparaître.

Dans ce contexte, la CPME et 22 fédérations professionnelles*, réclament, sous réserve d’un avenant au contrat de bail prévoyant les modalités du remboursement ultérieur, la possibilité d’utiliser le dépôt de garantie pour payer les loyers dus au titre de la période de confinement ou de fermeture administrative. Par ailleurs, il serait utile d’intégrer dans le périmètre de la Médiation interentreprises, le règlement des litiges liés au paiement des loyers, même lorsque le bailleur n’est pas une entreprise.

Enfin, en cas d’impossibilité de trouver un accord, il pourrait être fait appel à un fonds spécial abondé, notamment, par les assureurs.

Il est de la responsabilité de l’Etat, rappelons-le à l’origine des fermetures d’établissements, de faire en sorte qu’une solution soit trouvée dans les plus brefs délais afin d’éviter nombre de faillites de PME. Désormais, il y a urgence.

* Association Nationale des Conseils Financiers (ANACOFI), Brasseurs de France, Confédération des Buralistes de France (CBF), Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA), Entreprises du Bureau et du Numérique (EBEN), Fédération Française de l’Équipement du Foyer (2FEF), Fiers d’être Artisans (FDA), Fédération Nationale des Détaillants en Chaussures de France (FDCF), Fédération des Entreprises de Boulangerie (FEB), Fédération du Commerce et Services de l’Electrodomestique et du Multimédia (FENACEREM), Fédération de la Formation Professionnelle (FFP), Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF), Fédération Nationale de l’Information d’Entreprise, de la Gestion de Créances et de l’Enquête Civile (FIGEC), Fédération Nationale du Négoce de l’Ameublement et de l’Équipement de la Maison (FNAEM), Fédération Nationale des Boissons (FNB), Fédération Nationale des Détaillants en Maroquinerie et Voyage (FNDMV), Fédération Nationale de l’Enseignement Privé (FNEP), France Active, Organisation des Poissonniers-Écaillers de France (OPEF)Union de la Bijouterie-Horlogerie (UBH), Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH), Union Nationale des Organisations Syndicales des Transporteurs Routiers Automobiles (UNOSTRA)

communiqué de presse le 16 juin 2020

Protocoles sanitaires : la CPME réclame une date de retour à la normale

Les contraintes sanitaires mises en place pour freiner la propagation du virus Covid-19 pèsent lourdement sur les entreprises.

L’achat des équipements de protection individuels ou collectifs représentent un coût direct. L’impossibilité d’exercer son activité dans des conditions normales (limitation de la capacité d’accueil, etc.) et le maintien en activité partielle des salariés dont les enfants ne peuvent être accueillis à l’école, constituent un coût indirect.

Ces règles freinent la reprise d’activité.

Alors que le président du Conseil Scientifique s’est prononcé en faveur d’un allègement du protocole sanitaire dans les écoles, la CPME souhaite également que l’on donne rapidement des perspectives de levée des règles en vigueur dans les entreprises. Fixer une date de retour à la normale, en fonction d’indicateurs à déterminer, donnerait de la visibilité aux entrepreneurs.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE le 8 juin 2020

« Arrêt rendu par la Cour d’Appel d’Aix en Provence le 22.10.19 »

« Par arrêt rendu par la Cour d’Appel d’Aix en Provence le 22 octobre 2019, dont la publication a été ordonnée. Il a ainsi été statué :
« Vu l’arrêt mixte du 12 mars 2019,
« Vu les pièces nouvellement communiquées par l’association CPME 84 et « les dernières écritures des parties,
« Constate que la procédure disciplinaire contre M. Jean-Louis BONZI a été « engagée de manière irrégulière par la Commission de discipline « irrégulièrement constituée le 2 janvier 2018 ;
« Prononce en conséquence la nullité de la sanction de radiation prise par « décision du Bureau de l’association CPME 84 à l’encontre de M. Jean-Louis « BONZI le 22 janvier 2018 ;
« Condamne l’association CPME 84 à payer à M. Jean-Louis BONZI la « somme de un euro à titre de dommages et intérêts ;
« Condamne l’association CPME 84 à publier le dispositif du présent arrêt sur « son site internet et à le faire publier sur les sites internet de la CPME PACA « et la CPME Nationale, et ce dans le délai de 15 jours de la signification de « la présente décision et pendant une durée de deux mois ;
« Dit n’y avoir lieu de publier la décision dans les journaux locaux ;
« Condamner l’association CPME 84 à verser à M. Jean-Louis BONZI une « somme de 3 000 euros sur le fondement de l’article 700 du Code de « procédure civile ;
« La condamne aux dépens de première instance et aux dépens d’appel qui « seront recouvrés dans les conditions de l’article 699 du Code de procédure « civile. »
Par l’arrêt rendu par la cour d’appel d’Aix-en-Provence le 11.05.20, a été statué ainsi :
La cour, statuant publiquement, contradictoirement et en dernier ressort,
Dit qu’il sera ajouté au dispositif de l’arrêt 2019/574 du 22 octobre 2019 la disposition suivante :
« Dit que l’obligation de publier le dispositif du présent arrêt sur le site internet de la CPME 84 et sur ceux de la CPME PACA et de la CPME Nationale sera assortie, pour chacun des trois sites, d’une astreinte de 50 euros par jour de retard, passé le délai de 15 jours suivant la signification de la présente décision, laquelle astreinte courra pendant une durée de trois mois à l’issue de laquelle il pourra être à nouveau statué ».
Dit que le dispositif du présent arrêt sera porté en marge de la minute et des expéditions de l’arrêt rectifié ;