Enquête sur le Prélèvement à la source

 

Au 1er janvier 2019, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu entrera en vigueur. Employeurs, en votre qualité de collecteurs, vous devrez respecter des obligations. Serez-vous prêts ?

Externalisation de la paie par un expert-comptable, réalisation de la paie en interne via le TESE… Pour vous, il n’existe pas de cas unique. Pourtant, vous devrez tous répondre à des obligations. Afin que nous connaissions votre niveau de préparation ou vos attentes vis-à-vis des pouvoirs publics, répondez à notre enquête, avant le 5 décembre. Vous n’avez pas de salarié ? Notre enquête s’adresse aussi à vous !

Gilets jaunes : la CPME appelle à l’apaisement et réclame un moratoire

La CPME s’est largement exprimée pour relayer l’inquiétude mais aussi l’exaspération de nombreuses entreprises face à la flambée du coût des carburants pour partie imputable à l’augmentation des taxes.

Pour autant soucieuse d’une part de ne pas se voir accuser de récupération et, d’autre part de ne pas cautionner d’éventuels désordres ou dérapages, notre organisation n’a pas souhaité lancer un appel à la mobilisation aux côtés du mouvement dit des gilets jaunes.

Il apparait aujourd’hui que les blocages continuent par endroits, ce qui n’est pas sans conséquence notamment pour le monde économique et en particulier pour les artisans, les TPE et les PME.

Nous n’accepterons pas que les entreprises soient doublement pénalisées et fassent les frais d’une situation dont elles ne sont en rien responsables.

C’est pourquoi la CPME appelle à l’apaisement et réclame un geste fort du gouvernement sous forme d’un moratoire stoppant l’application des nouvelles augmentations de taxes sur les carburants, prévues en janvier prochain. Il est temps d’examiner de manière apaisée les moyens de favoriser l’indispensable transition écologique en prenant en compte la réalité des territoires, du monde du travail et le temps nécessaire pour y parvenir.

Parallèlement, la Confédération des PME souhaite que la liberté de circulation et de travailler soit assurée par les pouvoirs publics.

 

 

Refonte du paritarisme

Le 7 novembre, François Asselin a été reçu par Gérard Larcher à qui il a présenté sa proposition de refonte du paritarisme, autour des principes de transparence, de responsabilité et d’indépendance déclinés en 17 propositions. > En savoir +

Négociations sur l’assurance chômage

La CPME et l’ensemble des partenaires sociaux ont engagé la négociation interprofessionnelle le 9 novembre dernier.

Le gouvernement a adressé le document de cadrage de cette négociation aux partenaires sociaux le 25 septembre. Il les a invités à examiner toutes les règles et à en modifier si besoin pour lutter contre la précarité et inciter à la reprise d’un emploi durable. > Lire les propositions de la CPME

Le forfait social : quelle part à la charge de l’employeur ?

Forfait social : qui est concerné ?

Le forfait social est une contribution que l’employeur verse aux Urssaf pour des salaires et gratifications répondant à la double condition suivante :

  • être soumis à la CSG
  • être exonérés de cotisations sociales

Il existe certaines exceptions pour lesquelles des sommes, bien que ne répondant pas aux 2 conditions, sont soumises au forfait social. Si vous avez le moindre doute, vous avez la possibilité en tant qu’employeur d’adresser une demande d’éclaircissement aux services des Urssaf via le rescrit social. Grâce à cette procédure, vous pouvez obtenir des précisions sur l’application de la législation à votre situation.

Forfait social : quels taux applicables ?

Le taux normal du forfait social est de 20 %.

Il existe 2 cas de taux réduits :

  • Taux réduit à 16 % pour les versements liés à un plan d’épargne de retraite collectif (PERCO) sous conditions de gestion
  • Taux réduit à 8 % pour les versements liés au financement des complémentaires de prévoyance ou bien dans le cadre des réserves spéciales de Scop.

Forfait social : comment effectuer sa déclaration ?

Pour déclarer les sommes concernées par le forfait social, vous disposez de plusieurs possibilités selon votre situation :

À noter que vous serez soumis à une majoration de 0,2% si vous n’effectuez pas votre déclaration par voie dématérialisée.

 

SOURCES : Economie.gouv.fr

La taxe foncière sur le bâti (TFPB), comment ça marche pour les entreprises ?

La taxe foncière sur les propriétés bâties est due par certaines entreprises au 1er janvier de l’année d’imposition. Comment est calculée cette taxe ? Quelles sont les exonérations et dégrèvements possibles ?

Quelles sont les propriétés imposables à la taxe foncière sur le bâti (TFPB) ?

La TFPB concerne les entreprises propriétaires de constructions fixées au sol et présentant le caractère de véritables bâtiments. Les aménagements formant une dépendance des constructions sont aussi visés.

Sont principalement concernés les biens suivants :

  • bâtiment commercial, industriel ou professionnel
  • installation industrielle ou commerciale (atelier, hangar, cuve…)
  • sol des bâtiments et terrains formant une dépendance indispensable et immédiate d’une construction
  • parking
  • terrain à usage commercial ou industriel utilisé, dans certaines conditions, pour la publicité
  • bateau utilisé en un point fixe et aménagé pour l’habitation, le commerce ou l’industrie.

La taxe foncière sur le bâti (TFPB), quelles sont les exonérations possibles ?

L’exonération permanente de TFPB

Sont concernés les bâtiments ruraux affectés de façon permanente et exclusive à un usage agricole, par exemple, les granges et les caves.

Si vous êtes dans ce cas, l’exonération vous est attribuée automatiquement.

L’exonération temporaire de TFPB de 2 ans

Les constructions nouvelles, reconstructions et additions de constructions sont exonérées de TFPB pendant 2 ans.

Pour bénéficier de l’exonération, vous devez adresser une demande d’exonération temporaire à votre centre des finances publiques au plus tard 90 jours après l’achèvement des travaux.

Les exonérations supérieures à 2 ans sur décision des collectivités territoriales

Sur délibération, les collectivités territoriales peuvent décider d’exonérer totalement ou partiellement les biens suivants pour une durée supérieure à 2 ans :

Comment s’effectue le calcul de la taxe foncière sur le bâti (TFPB) ?

Chaque année, la TFPB est calculée d’après la situation de l’entreprise au 1er janvier de l’année d’imposition.

La base d’imposition de la TFPB est constituée de la valeur cadastrale locative diminuée d’un abattement de 50% pour frais.

Pour obtenir le montant la TFPB, il faut multiplier la base d’imposition par les taux votés par les collectivités territoriales.

Comment déclarer et payer votre taxe foncière sur le bâti (TFPB) ?

Vous n’avez aucune démarche déclarative à effectuer si vous n’avez pas modifié votre local ou votre propriété.

Dans le cas contraire, vous devez utiliser des formulaires spécifiques pour signaler à l’administration fiscale les modifications que vous avez réalisées :

Vous disposez d’un délai de 90 jours à compter de l’achèvement des travaux pour adresser votre déclaration à votre service des impôts des entreprises (SIE).

L’avis de taxe foncière est envoyé aux entreprises au cours du dernier trimestre de l’année. Il est consultable en vous connectant sur impots.gouv.fr via votre espace professionnel.

La date limite de paiement de la TFPB est généralement fixée au 15 octobre sauf en cas de mensualisation. Le télérèglement ou le prélèvement automatique est obligatoire dès lors que le montant de la TFPB excède 1 000 €.

 

SOURCES : Economie.gouv