Le Premier ministre d’abord puis le président de la République ensuite, ont reçu le 22 janvier plus d’une centaine de patrons de grandes entreprises étrangères pour vanter l’attractivité de la France et les engager à investir dans notre pays.
Il convient de saluer cette initiative qui vise à dynamiser l’investissement et donc l’emploi sur le territoire français.
Pour autant, la CPME regrette de n’avoir pas été associée à cet évènement, l’attractivité de notre territoire reposant également sur son écosystème constitué, certes de grandes entreprises et de start-ups, mais également et surtout, faut-il le rappeler, de TPE-PME réparties dans l’ensemble des régions françaises et non dans les seules métropoles.
A cet égard, il est impératif que les conditions d’installation d’entreprises françaises ou étrangères soient identiques, notamment dans le domaine fiscal. Il est à souligner que si des mesures de simplification ont été prises, en particulier dans le domaine social, beaucoup reste à faire. La question du frein au développement que constituent les seuils sociaux est notamment un sujet à traiter.
Un récent sondage Elabe pour l’Institut de l’entreprise et le Parisien week-end, vient, à point nommé, rappeler un contraste entre l’excellente image des TPE-PME avec 90% de bonnes opinions et celle des grandes entreprises, seulement positive avec 44% d’opinions favorables. Plus que jamais, il est impératif de ne pas opposer grandes et petites entreprises mais de faire en sorte que le développement des unes entraîne la croissance des autres. C’est le sens par exemple de « Booster PME », initiative de la CPME visant, le 6 février prochain, à mettre en relation les directeurs des achats de grands groupes avec des chefs d’entreprise de PME.
Alors, Monsieur le président de la République, n’oubliez pas les artisans, les commerçants, les professions libérales et les TPE-PME.